edhec entrepreneuriat

Cette dernière décennie, deux tendances majeures ont émergé de manière spectaculaire parmi les diplômés des grandes écoles de management : la considération de la dimension éthique et RSE d’une part, et l’engouement pour l’entrepreneuriat d’autre part.

Si le premier phénomène va de paire avec une prise de conscience de notre société tout entière, la passion pour l’entrepreneuriat s’explique plutôt par le nouveau rapport qu’entretient la jeune génération avec le monde professionnel. Les diplômés des grandes écoles sont plus que jamais en quête de sens dans leur travail, à la recherche de projets qui les animent. Ils délaissent par ailleurs les carrières linéaires et s’essayent volontiers à des aventures professionnelles plus audacieuses et incertaines.

L’entrepreneuriat, de facto, cristallise tous ces aspects. C’est ainsi que selon la dernière étude de l’EDHEC NewGen Talent, 40% des étudiants en classe prépa se projettent soit en tant que créateurs d’entreprises, soit comme freelance ; ce chiffre ne fait qu’augmenter année après année.

L’EDHEC, justement, a toujours eu comme mantra la promotion de l’entrepreneuriat. Faut-il le rappeler, l’école a justement été créée par des entrepreneurs du Nord de France, en 1906.

Aujourd’hui, l’école poursuit cette longue tradition et met en place de nombreux dispositifs pour favoriser l’esprit entrepreneurial de ses étudiants. Et ça marche ! Dans cet article, nous te proposons un petit tour d’horizon de la dimension entrepreneuriale de l’EDHEC Business School.

Un accompagnement permanent pour les étudiants entrepreneurs

Les étudiants qui choisissent de lancer leur entreprise pendant leurs études ne sont pas tout à fait comme les autres. En raison de leur activité extra-scolaire, ils ont besoin d’une certaine flexibilité pour concilier vie pro et cours, ainsi que d’une aide pertinente et efficace pour maximiser les chances de réussite de leur projet. 

Afin de répondre à cette demande particulière, l’EDHEC s’est d’abord dotée d’un puissant réseau d’incubateurs sur l’ensemble de ses campus : à Lille et à Nice d’abord, et aussi à Paris où l’école a pris ses quartiers du côté de Station F, le plus grand incubateur du monde en termes de superficie. 

Au total, ce sont 200 postes de coworking qui sont mis à disposition des étudiants de l’EDHEC. Au-delà de l’espace disponible, la valeur ajoutée des incubateurs réside surtout dans l’accompagnement des créateurs d’entreprises. À travers les programmes “Le LAB” et “le STUDIO”, l’école propose à ses étudiants et jeunes diplômés un coaching personnalisé, une mise à disposition de nombreuses et ressources et un accès au réseau de l’EDHEC, ainsi que la possibilité de consulter des experts sur des problématiques précises (juridiques, financières, etc.)

Un parcours flexible pour les entrepreneurs : le start-up challenge

Le start-up challenge est le parcours de l’EDHEC qui permet d’apprendre les fondamentaux de l’entrepreneuriat tout en faisant grandir sa start-up. Chaque année, une vingtaine de projets sont sélectionnés : les fondateurs suivent ainsi des cours sur la méthode lean start-up, avec pour objectif une compréhension globale des enjeux qui en découlent : créer et structurer son offre, analyser le marché, connaître sa cible, pitcher son projet, se démarquer de la concurrence, etc.

L’intérêt est ainsi double : non seulement les étudiants peuvent continuer leurs études tout en faisant avancer leur entreprise, mais surtout ils acquièrent en parallèle toutes les armes pour faire de leur projet un succès.

Des success stories entrepreneuriales spectaculaires

Si l’école fait donc énormément d’efforts pour favoriser l’entrepreneuriat, est-ce que cela se traduit concrètement par de véritables réussites entrepreneuriales ? Eh bien oui !

Au niveau macro d’abord : chaque année, ce sont quelque 600 projets qui sont présentés, une cinquantaine de start-up créées et, depuis 2011, plus de 3500 emplois créés directement.

Notre média Up2School classe d’ailleurs l’EDHEC 4e de France en matière de réussites entrepreneuriales, derrière l’INSEAD, HEC et l’ESSEC.

Au niveau micro ensuite : les exemples de start-up à succès fondées par des diplômés de l’EDHEC sont légion. Citons par exemple Yuka, qui permet aux consommateurs  de connaître l’impact sur la santé des aliments vendus dans les grandes surfaces. Chaque jour, plus de deux millions de produits sont scannés grâce à l’app’ créée notamment par Julie Chapon (EDHEC 2011).

On retrouve aussi des projets qui ont débuté plus récemment, à l’image de Les Actives, la marque de SportsWear premium féminin en circuit court, l’association Tour’Ecyclable, qui valorise l’économie solidaire, ou encore Webmyday, qui accompagne les entreprises dans la création de leur vitrine digitale.