Quichotte

Dans ce nouvel article, nous te proposons de revenir sur l’épreuve ELVi LV2 (2023). Il s’agit bien évidemment d’une proposition de correction. Tu pourras y retrouver nos conseils concernant l’analyse des essais et le thème proposé.

Tu peux retrouver le sujet ici.

 

Analyse du sujet de LV2 (LVB) Espagnol ELVi 2023

Cette année, l’épreuve d’espagnol LV2 s’attaque à l’évolution des relations internationales entre le continent sud-américain et les grandes puissances. Enjeux économiques et nouvelles alliances politiques sont au cœur du sujet proposé.

 

Analyse du résumé analytique

Libellé : Según los documentos 1 y 2: ¿Cómo han ido evolucionando las relaciones de América Latina con las grandes potencias mundiales?

 

Texte 1

  • L’auteur commence par rappeler le conflit idéologique de la guerre froide dont l’un des théâtres n’est autre que l’Amérique latine. Le candidat pouvait facilement penser à Cuba pour comprendre le propos de l’auteur.
  • Cependant, l’auteur soutient que l’influence de la Russie sur le continent sud-américain n’a que fait croître malgré la fin du conflit. L’auteur fait notamment référence aux nombreuses doses de vaccin russe Sputnik partagées avec les pays du sous-continent.
  • De la même manière, la Chine se positionne de plus en plus comme une alternative économique au développement, plus fiable que les États-Unis, dont les intérêts sont encore perçus comme impérialistes.
  • Toutefois, si « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » semble marcher, les relations entre l’Amérique latine et la Chine et la Russie rencontrent des obstacles. D’une part, certaines démocraties, comme le Chili, refusent partiellement le dialogue avec les deux dictatures. D’autre part, le modèle économique chinois, fondé sur l’exportation de produits manufacturés et une main-d’œuvre bas marché, entre en opposition avec la stratégie d’industrialisation de l’Amérique latine. En effet, le commerce entre les deux blocs ne peut fonctionner s’ils se spécialisent dans les mêmes secteurs.

 

Texte 2

  • L’auteur débute son propos en mettant en avant les ressources énergétiques des pays latino-américains, faisant de ces derniers de potentiels partenaires stratégiques de l’Union européenne.
  • Les liens entre les deux blocs sont plus solides en raison du passé commun et des valeurs de paix qui les unissent.
  • Toutefois, les accords de libre-échange entre les deux blocs ont du mal à voir le jour, notamment en raison des critères environnementaux de l’Union européenne. De même, l’ancien Président argentin Alberto Fernández insistait sur le fait que cette coopération ne pourrait voir le jour que si les intérêts de l’Amérique latine en matière de souveraineté énergétique et alimentaire sont pris en compte.

 

L’analyse de l’essai

Libellé : ¿Le parece que los últimos cambios políticos acaecidos en el continente van a modificar las relaciones exteriores de América Latina? Justifique con dos ejemplos diferentes a los citados en los documentos 1 y 2. Incluya su respuesta los otres documentos del dosier.

On pouvait commencer cet essai en rappelant que dans sa grande majorité le continent sud-américain est politiquement à gauche (document 5). Et qu’à partir de là, on peut établir un parallèle avec l’Amérique latine de la guerre froide, notamment avec le socialisme révolutionnaire cubain.

Toutefois, on pouvait opter pour une meilleure accroche. Récemment, le Brésil et l’Argentine ont pris la décision de régler leurs importations chinoises en yuans et non plus en dollars. C’est le signe que les deux blocs souhaitent renforcer leur lien, aux dépens des États-Unis qui voient de plus en plus l’hégémonie du dollar s’effriter.

 

Pour réussir cet essai, les deux idées suivantes pouvaient servir de plan au candidat :

  • L’absence de positionnement sur la question de l’Ukraine de nombreux pays, comme le Nicaragua ou le Brésil, montre que les cartes du jeu ont été redistribuées. D’un point de vue géopolitique, le sous-continent craint de moins en moins les pressions américaines, et cela, grâce au soutien croissant d’autres puissances mondiales, comme la Chine ou la Russie. D’ailleurs, les liens entre les pays à tendance révolutionnaire comme le Nicaragua et la Chine ne datent pas d’aujourd’hui. En 2014, le président nicaraguayen Daniel Ortega lance la construction d’un canal transocéanique, financé par des capitaux chinois. En guise de paiement, une fois le canal terminé, le Nicaragua y renoncera en faveur du gouvernement chinois pour une durée de 100 ans. La relation économique promet donc de perdurer.
  • De plus, quand bien même l’Europe participe au développement économique de l’Amérique latine, force est de constater que le dialogue entre les deux blocs est parfois tendu. On peut notamment faire référence au président mexicain AMLO, qui n’hésite pas à envoyer une lettre officielle demandant des excuses au roi d’Espagne, en raison des conquistas.

 

Correction du thème

Le texte proposé est un extrait d’un article publié par Le Monde revenant sur les échecs du dernier sommet international réunissant la majorité des pays d’Amérique latine. Les thèmes abordés sont ceux de la question migratoire, mais aussi de la guerre en Ukraine.

 

Le sujet

Le Sommet des Amériques, qui s’est conclu vendredi à Los Angeles, n’a cependant pas permis à l’administration Biden d’afficher un front uni avec ses voisins du Sud.

Mieux gérer « une crise migratoire sans précédent » en partageant le fardeau. Cet ambitieux objectif, traduit par peu d’annonces précises, a conclu la neuvième édition du Sommet des Amériques, le 10 juin à Los Angeles.

Publié vendredi et signé par 20 États, un texte commun non contraignant, appelé « Déclaration de Los Angeles », valide le principe de « responsabilité partagée », selon les mots de Joe Biden, entre le pays d’origine et la destination finale des migrants. Les États concernés s’engagent à renforcer les contrôles frontaliers et à revoir leurs procédures d’asile. La Colombie a ainsi annoncé, récemment, qu’elle offrirait un statut légal à 1,7 million de Vénézuéliens. Les États-Unis, pour leur part, ont accepté d’accueillir 20 000 réfugiés venus d’Amérique latine en 2023 et 2024. Un effort multiplié par trois, mais loin des 100 000 Ukrainiens que l’administration Biden a promis d’accepter dans le pays.

 

Proposition de correction

La cumbre de las Américas, que se concluyó este viernes en Los Ángeles, no permitió que la administración Biden mostrara un frente unido con sus vecinos del Sur.

Lidiar mejor con “una crisis migratoria sin precedentes” compartiendo la carga: este ambicioso objetivo, traducido en pocos anuncios precisos, marcó el cierre de la novena edición de la Cumbre de las Américas, el viernes 10 de junio en Los Ángeles.

Publicado el viernes y firmado por 20 estados, un texto común no vinculante, llamado “Declaración de Los Ángeles”, valida el principio de “responsabilidad compartida”, según las palabras de Joe Biden, entre país de origen y el destino final de los migrantes. Los Estados involucrados se comprometen a fortalecer los controles fronterizos y a revisar sus procedimientos de asilo. Así, Colombia anunció, recientemente, que otorgaría un estatus legal a 1,7 millones de venezolanos. Estados Unidos, por su parte, aceptó recibir a 20,000 refugiados procedente de América Latina en 2023 y 2024, un esfuerzo triplicado, pero lejos de los 100,000 ucranianos/ucranios que la administración Biden prometió aceptar en el país.

 

Je t’invite aussi à réviser les fondamentaux de la grammaire espagnole ici. Tu cherches plus d’infos sur ton orientation ? Des articles sur différents points du programme pour t’aider à décrocher la meilleure note au concours ? Rejoins la team Major-Prépa sur Instagram et Facebook !