Cette année, nous te proposons une analyse du sujet de chinois tombé pour l’épreuve de LV2 Ecricome. Tu trouveras donc quelques remarques sur la version, le thème et les deux questions d’expression écrite ! Le sujet est disponible juste ici ! Tu peux aussi retrouver toutes les informations du concours BCE dans notre rubrique dédiée Inside Concours Ecricome 2023. Si tu es en train de passer tes concours, toute l’équipe Major-Prépa te souhaite le meilleur pour la suite des épreuves !

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L’analyse du sujet LV2 Chinois Ecricome 2023

Version

La version de cette année est un texte issu de l’adaptation d’un article du journaliste chinois de la BBC Wang Fan, en date du 2 juin 2021. Assez court, les mots de vocabulaire qui pouvaient poser problème car peu courants ont été reportés dans le tableau de vocabulaire.

Le texte raconte l’histoire de Sun Ke, qui est originaire d’une petite ville à l’est de la Chine. Son histoire et ses ambitions sont identiques à ceux de nombre de ses congénères : il souhaite accéder à la propriété en gagnant l’argent nécessaire. Il envisage ainsi d’acquérir une maison ainsi qu’une voiture en bénéficiant d’un apport supplémentaire de ses parents. Initialement, ce dernier pensait atteindre son but (目标 mubiao) rapidement.

C’est ainsi que le narrateur explique que Sun Ke obtient son diplôme à la fin de l’année 2018. Il décide alors d’ouvrir avec des amis un magasin d’alimentation près d’une université à Shanghai, en investissant en tout 650 000 renminbi. Ayant conscience que gagner sa vie serait plus compliqué que pour la génération précédente, il ne pensait cependant pas que cela serait aussi difficile, se retrouvant parfois à vendre à perte. Ainsi, même en se levant à six ou sept heures du matin et en rentrant chez lui tard le soir, ses affaires ne s’améliorent pas. En 2020, en raison d’un déficit de plus d’un million de yuans, les deux gérants doivent se résoudre à mettre la clé sous la porte.

C’est la fin de cette explication pour la version qui a été donnée, qui résume les grandes lignes de ce qu’il fallait traduire. L’essentiel dans cet exercice est d’éviter les contre-sens et de bien prendre en compte chaque mois. Le piège était certainement la conversion des chiffres, qui est toujours un moment tendu en version.

Thème

Le thème était sans doute plus corsé que la version, avec des termes plus techniques qui n’étaient pas forcément définis. Seuls trois mois de vocabulaire étaient donnés, ce qui est peu, surtout pour le thème. Les termes d'”enquête” (调查 diaocha au sens large), “sondage” (que l’on peut traduire par “sondage d’opinion”, c’est-à-dire 民意调查 minyi diaocha), “mouchoirs” (手帕 shoupa), “produits d’entretien” (保养品 baoyang pin), “budget” (预算yusuan) ou “tentant” (诱人的 youren de) sont des termes spécialisés que l’on ne rencontre que dans un certain type de littérature, notamment la presse. Ces mots auraient peut-être mérité une traduction en note.

Les tournures de phrases alternaient entre phrases simples et courtes et phrases composées plus longues, les phrases longues étant beaucoup plus difficiles à traduire en chinois. Le ton très oral pouvait par ailleurs revêtir un avantage certain, à part peut-être pour la tournure présente dans le dernier paragraphe : “Besoin de rien et puis les réductions ne sont plus aussi fortes qu’avant (…)”. Le plus important était de bien maîtriser le vocabulaire économique de base

Enfin, il était malaisé de retranscrire les références de cet article, dont seuls l’adresse URL et la date figuraient à la fin du texte. Il s’agissait d’un article de RFI (Radio France Internationale), une station de radio publique française à diffusion internationale.

Expression écrite

Pour ce dernier exercice, il fallait choisir et traiter l’un des deux sujets proposés en fin de page. Le premier invitait le candidat à décrire les coutumes alimentaires chinoises. Ce thème était très large et te permettait de parler de beaucoup d’éléments constitutifs de la culture chinoise. Tu pouvais naturellement évoquer l’usage des baguettes, mais aussi la répartition des cultures du blé et du riz, la première au nord et la seconde au sud de la Chine, pour montrer en quoi cela influençait les pratiques alimentaires. Les spécificités gastronomiques étaient par conséquent au cœur du sujet ; cela nécessitait de solides connaissances de vocabulaire.

La seconde question était moins d’ordre civilisationnel et beaucoup plus actuelle. Il s’agissait de donner son avis sur les réseaux sociaux. Comme pour le premier, il ne s’agissait pas de thèmes très originaux ou particulièrement piégeux. L’objectif était de donner deux sujets suffisamment larges, qui ne nécessitaient pas un vocabulaire trop particulier, afin de permettre à tous de composer de la meilleure manière possible.

Il convenait dans cette perspective de bien maîtriser les structures permettant de présenter son opinion : “对我来说“, “在我看来” pouvaient par exemple faire office de structure adéquate afin d’introduire ton point de vue.

Pour finir, si dans l’ensemble, les exercices proposés ne revêtaient pas de difficulté particulière, il reste que le thème a pu poser davantage de problèmes, notamment du point de vue du vocabulaire assez spécifique. Nous espérons que tu as pu surmonter ces pièges et nous te souhaitons bon courage pour la fin des épreuves !