décompresser en prépa

À toi qui passeras prochainement les concours, je sais que tu stresses et que tu n’es pas forcément confiant. Alors laisse moi te dire une chose, c’est parfaitement normal. Le concours est un enjeu de taille qui nous pousse souvent à bout. Mais ne t’en fais pas, cet article est fait pour toi. Il t’aidera à savoir décompresser et à exceller le jour du concours.

Secret n°1 : confiance en soi

” Parce que croire en soi, c’est déjà presque réussir ” et cela commence par une force mentale incontournable. Théoriquement, la force mentale : c’est un état d’esprit dans lequel les personnes ne reculent devant rien pour atteindre leurs objectifs. Elles ne cherchent aucune excuse, sont axées sur le résultat, et gardent un esprit de champion. Et en pratique, cela consiste à avoir une image positive de soi, ne jamais se dénigrer ou s’amoindrir. Nous sommes la personnification de nos pensées, il est donc important de bien alimenter notre esprit.

Pour certain d’entre vous cela peut paraître futile, mais sachez que les mots que vous utilisez et ce que vous pensez jouent un rôle majeur dans votre attitude et sur ce que vous êtes capables d’accomplir. En prenant mon propre exemple, j’ai étudié dans une prépa où les conditions étaient réunies pour vous donner envie d’arrêter : pas de profs agrégés, mauvaise orientation, intervention quasi nulle de la direction… Mais si je m’étais contentée de dire que la vie était injuste, et qu’une personne comme moi n’y arriverai jamais, j’allais sûrement rater mes deux ans. A la place, j’ai adopté la positive attitude qui a consisté en deux piliers :

  • toujours garder espoir : souvent quand l’on se sent pas bien, on a tendance à se concentrer sur la partie sombre des choses. Personnellement, ce qui m’a aidée à dépasser ces moments profonds de doute, quand je galérais avec mes fiches de droit, ou un exercice de maths par exemple (ce qui m’arrivait souvent), c’était de me concentrer sur cette petite lumière au bout du tunnel : l’idée que tout cela n’était que temporaire. Cela m’a aidée des dizaines de fois à me relever peu importe le niveau de difficulté que cela pouvait comporter ;
  • créer ma propre image de réussite : je me visualisais chaque jour fière de moi et confiante le jour des résultats. Et je peux vous assurer que sur le long terme, c’est devenu une croyance indubitable.

Conclusion : good vibes only.

Secret n°2 : connaissance de ce que l’on veut

” Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va” – Sénèque

L’une des raisons les plus importantes qui fait que les personnes ont du mal à atteindre leurs objectifs, est qu’elles ne sont pas assez renseignées sur ce qui compte réellement pour elles. Fixez-vous une école en particulier en tête, renseignez vous sur les coefficients, travaillez efficacement, et ne lâchez jamais rien. C’est quelque chose qui m’a suivi durant mes deux ans de prépa. Je n’avais qu’une seule école en tête, et je me suis battue pour l’avoir. J’ai même dessiné son logo à la main que j’ai placé dans mon bureau, comme une sorte de tableau de visualisation (vous pouvez aussi bien l’imprimer). Cela stimule l’inconscient et aide à la réalisation de l’objectif.

Pour la plupart d’entre vous qui n’ont jamais entendu parler d’un tableau de visualisation, c’est une représentation de vous même dans le futur, une image tangible de l’école vers où vous souhaitez diriger votre vie.

Conclusion : one love, one BS.

Secret n°3 : seul le concours compte

” Les individus qui réussissent sont ceux qui savent mobiliser toutes leurs ressources mentales et physiques sur un objectif  ” A. Robbins

Laissez moi vous dire que les DS, les interrogations surprises, ou les examens blancs ne sont pas la finalité. Certes ils vous aideront à mieux vous évaluer et à travailler sur vos points faibles mais ne nous découragez surtout pas lorsque vous n’avez pas la note ou le rang que vous souhaitiez. Avant d’arriver au concours, j’avais souvent de mauvaises notes en maths. Je me retrouvais avec des 6 ou des 7 lors des premiers DS. Mais est ce que cela m’a découragée ? Non. Je ne me suis jamais laissée abattre suite à un quelconque échec. J’ai plutôt considéré ce dernier comme un moyen d’acquérir de l’expérience. Oui, les échecs ont du pouvoir et même si cela est parfois dur de s’en rendre compte sur le moment, l’important reste de le réaliser à un moment. C’est ainsi qu’en 1879, Thomas Edison dépose son premier brevet, concernant l’ampoule électrique après 700 tentatives. Et voila sa réponse auprès d’un journaliste : “Je n’avais jamais considéré que j’avais échoué 700 fois mais plutôt que j’avais réussi à prouver de 700 manières différentes qu’on ne pouvait pas faire une ampoule comme cela !” Le but est clair, c’est réussir son concours, en revanche, le chemin est à bâtir, et ce même chemin n’a strictement rien à voir avec le but fixé.

D’après le philosophe Charles Pépin, l’échec peut être bénéfique à trois conditions :

  • ne pas être dans le déni de son échec ;
  • distinguer l’échec de sa personne ;
  • prendre le temps d’interroger son échec.
Parce qu’au final, il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas. Et que le but n’est d’être tout le temps majorant de sa classe, mais de devenir la meilleure version de soi-même.
En adoptant ce mode de pensée vous gagnerez en efficacité, en organisation, et vos progrès seront au rendez-vous.
Conclusion : bad days give experience.