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    Civilisation

    Épisode 2/8 : quel bilan pour les gauches latino-américaines du XXIe siècle ?

    Yanis Bekhti Par Yanis Bekhti19 avril 2020Dernière modification :16 avril 2020Aucun commentaireLecture 4 mins
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    Nous sommes de retour pour notre bilan de la situation politique en Amérique latine, de 1929 à nos jours. Après avoir vu dans le premier épisode l’encadrement puis la répression des forces de gauche par les dictatures entre 1929 et 1981, nous voilà au taquet pour le deuxième épisode !

    Au programme aujourd’hui, la crise économique et financière des années 1980. Bonne lecture !

     

    Épisode 2 (1982-1990) : la crise de la dette et la « vague bleue »

    Les années 1980 marquent un réel point de rupture dans la vie politique latino-américaine. Non seulement de nombreux pays renouent progressivement avec la démocratie, mais le continent est également contraint d’affronter l’une des plus grosses crises de son histoire : la crise de la dette (1982).

     

    La genèse de la crise de la dette

    Les prémices de cette crise remontent aux années 1970, moment où les altercations au Moyen-Orient amènent l’OPEP à drastiquement réduire sa production de pétrole, multipliant le prix du baril par quatre.

    Alors même que les pays occidentaux peinent à trouver des substituts, les pays arabes, eux, s’enrichissent plus que jamais et cherchent à recycler leurs dollars. Face à cet afflux de dépôt, les grandes banques octroient en masse des crédits aux pays latino-américains qui en réclament pour différentes raisons (nécessité de s’industrialiser, découverte de pétrole…).

    Dans un premier temps, ces capitaux maintiennent artificiellement les taux de croissance, toutefois la situation se dégrade rapidement. En 1981, la hausse subite des taux directeurs par Paul Volcker (pour limiter l’inflation) alourdit le poids de la dette des pays en voie de développement, amenant le Mexique à annoncer qu’il ne serait pas en mesure de rembourser sa dette.

     

    La fuite des capitaux

    Il n’en faudra pas plus pour que s’amorce une brutale fuite des capitaux qui, dans le cas argentin, représente près de 20 milliards de dollars (entre 1976 et 1984) pour une dette estimée à 45 milliards.

    Avec en plus la hausse des taux d’intérêt, l’Amérique latine se retrouve alors dans la position très délicate où elle doit rembourser davantage alors même qu’elle ne peut plus emprunter et que ses recettes d’exportations diminuent.

    Cette situation durera près de dix ans et ne sera résolue que grâce à l’action conjointe des institutions, des banques et des gouvernements qui adopteront les remèdes prescrits par le Fonds monétaire international (cf. consensus de Washington).

    bilan politique

     

    Réformes structurelles et « vague bleue »

    C’est donc à partir de 1987, date où tous les pays mettent en place des réformes structurelles, que l’Amérique latine est balayée par une vague libérale (« vague bleue »). En prenant exemple sur le modèle chilien, les gouvernements successifs vont réformer les systèmes fiscaux, réduire la dépense publique et procéder à de nombreuses privatisations.

    En Argentine, le président Carlos Menem – pourtant issu du parti justicialiste (gauche péroniste) – crée une taxe sur la valeur ajoutée, diminue drastiquement les dépenses publiques, privatise les retraites et brade de grandes entreprises nationales à l’instar de Aerolíneas Argentinas. Sous son mandat, l’inflation passe de 200 % à moins de 10 % par an.

    Nécessairement, ces politiques bouleversent le modèle de développement économique alors basé sur une protection continuelle des entreprises industrielles (cf. méthode ISI). En effet, cette libéralisation se combine, à l’échelle régionale, avec une ouverture au commerce international et avec une baisse progressive des droits de douane. Malheureusement, cette concurrence détruira de nombreux fleurons nationaux. 

     

    Finalement peu d’espace pour les partis progressistes

    Durant cette période caractérisée par une révision à la baisse du rôle de l’État, les partis progressistes n’auront donc que très peu lieu de s’exprimer. Face à la crise, les quelques gouvernements socialistes se plieront soit aux recommandations des institutions (comme l’Argentin Carlos Menem) soit tenteront de trouver, de manière infructueuse, une autre issue. C’est le cas du Péruvien Alan Garcia, qui gèlera les prix et procédera à une relance par la consommation, ce qui se révélera être un cuisant échec. 

     

    Pour poursuivre la lecture de ce bilan politique, rendez-vous au prochain épisode où nous verrons les conséquences du tournant libéral imposé aux pays d’Amérique latine.

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    Yanis Bekhti

      Après deux années de classes préparatoires au Lycée Gustave Flaubert (Rouen), je décide de privilégier un cursus universitaire et valide ma licence d'economie. Désormais étudiant à l'Institut des Hautes Études de l'Amérique Latine (IHEAL), je tente de vous partager ma passion pour le continent sud-américain.

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