Delphine Manceau, Michel-Edouard Leclerc et Sylvie Jean : tels sont les trois capitaines du navire NEOMA qui manœuvrent leurs winchs à toute berzingue ! Arrivés en 2017, ils impulsent une dynamique du tonnerre à l’école rouenno-rémoise qui fait du bruit dans Landerneau.

De quoi se MEL-t-il ?

Tu le connais certainement parce qu’il permet à tes parents de faire des courses à bon prix. Michel-Edouard Leclerc fédère l’enseigne de distribution éponyme composée d’entrepreneurs indépendants. Il se désigne lui-même comme “entrepreneur” et abhorre le mot “patron”. Et devine quoi : il préside aujourd’hui NEOMA !

A la tête de sa fédération d’entrepreneurs, MEL développe une vision pragmatique du business et des enjeux sociétaux qui entourent la grande distribution. C’est ainsi qu’il met au centre de ses préoccupations le pouvoir d’achat en étant l’enseigne la moins chère de France (et non pas sur seulement 500 produits comme le font certains…), en s’engageant (notamment) dans la recherche d’alternatives au glyphosate, en faveur de l’utilisation du NutriScore et de l’énergie solaire.

C’est ce refus du court-termisme purement financier et cet engagement à long-terme qui a permis à l’enseigne bretonne de ravir la place de numéro 1 à Carrefour depuis 2016. Vision éthique du business, engagement à long-terme et performance irréprochable : voici les trois piliers qu’il entend insuffler à NEOMA avec Delphine Manceau, sa directrice générale, qu’il a rencontrée à l’ESCP, d’où vient Delphine Manceau et où Leclerc dispose d’une chaire.

Ce sera aussi l’occasion d’avoir l’occasion d’échanger avec l’un des entrepreneurs les plus réputés à l’occasion de ses déplacements fréquents dans l’école. OKLM.

Michel-Edouard Leclerc l’a répété à plusieurs reprises depuis sa nomination : l’opportunité de se confronter à de nouveaux challenges l’a poussé à accepter cette offre. « J’ai d’emblée été séduit par cette proposition qui me permet de m’investir sur un sujet qui m’a toujours tenu à cœur : celui de la formation des nouvelles générations ! ». Une occasion pour cet ancien étudiant en Philosophie et Sciences Politiques, titulaire d’un doctorat en Sciences Economiques de retrouver les bancs de l’Ecole, avec un plaisir à peine dissimulé.

Mais les motivations de Michel-Edouard Leclerc pour ce rôle de Président de NEOMA Business School vont bien au-delà de ces souvenirs.  « La formation est devenue un enjeu stratégique voire vital pour notre pays ! Dans un monde qui n’a de cesse de se réinventer, les entreprises ont besoin de compétences fortes, de leadership et de sens de l’innovation, et ce sont les étudiants qui portent en eux cette promesse ». La nomination de plusieurs grands patrons à la présidence des Business Schools françaises sonne d’ailleurs selon lui comme un point positif pour nos Grandes Ecoles. « Je trouve que cette tendance de faire appel à des hommes d’entreprises, et notamment de la distribution, est vraiment positive. Nos regards vont participer à accompagner ces belles institutions à revenir vers leur identité de départ : l’Ecole de commerce ! ».

Ce grand patron, qu’on ne présente plus, souhaite mettre son esprit entrepreneurial et son expertise issue du monde de la distribution au service de l’Ecole et plus globalement de l’Enseignement Supérieur. Il souligne d’ailleurs souvent les points communs existants entre ces deux univers, et notamment le fait que la distribution fait partie des fleurons de la France à l’international, tout comme l’Enseignement Supérieur dont la réputation n’est plus à faire au-delà de nos frontières. « Preuve en est la suprématie des Masters en Finance tricolores dans le dernier classement du Financial Times, dans lequel d’ailleurs NEOMA Business School signe la plus forte remontée ! »

Si, durant sa présidence, Michel-Edouard Leclerc souhaite apporter sa pierre au rayonnement de l’éducation française, il est surtout engagé en faveur du développement de l’Ecole. La vision de la direction de l’Ecole, la qualité des équipes pédagogiques en place, l’authenticité de ses étudiants, son ancrage territorial, les défis à venir… Michel-Edouard Leclerc a été séduit par NEOMA Business School, sa communauté et son projet. « C’est cette audace qui me plait, dans laquelle je me retrouve complètement et que j’ai à cœur de soutenir de toutes les manières possibles ! L’Ecole est implantée au cœur de deux régions fortes et je suis également sensible à sa volonté de soutenir ses territoires dans l’ensemble de leurs enjeux »

Rencontres avec les étudiants, visites des campus, échanges avec les partenaires entreprises et institutionnels de l’Ecole… Depuis 6 mois, Michel-Edouard Leclerc s’investit pleinement dans cette nouvelle mission de Présidence à la tête de NEOMA BS.  « Mon planning est certes chargé, mais quand j’accepte une proposition, je suis un homme qui s’engage toujours à 200% ».  S’il souligne souvent qu’il n’interviendra pas dans les programmes, « les équipes de l’Ecole savent très bien ce qu’elles font et je n’ai aucune légitimité à me substituer à elles », il a à cœur de partager avec la communauté de l’Ecole sa vision et son expérience. « La distribution me permet chaque jour de prendre le pouls de la société et de ses mutations. Je veux mettre cette connaissance et cette compréhension des évolutions sociétales au service de l’Ecole. » Au-delà de sa vision d’entrepreneur, le réseau fait partie des points forts dont Michel-Edouard Leclerc souhaite faire profiter l’Ecole et surtout ses étudiants. En favorisant la signature de partenariats avec le monde de l’entreprise, en s’engageant sur le fundraising au service d’une politique de bourses et de diversité sociale renforcée, mais aussi en organisant la rencontre avec certains de ses contacts, chefs d’entreprises engagés. « C’est d’ailleurs ce réseau que je mobilise pour lancer à la rentrée prochaine un cycle de conférences autour de l’utilité sociale des entreprises, pour accompagner les étudiants dans la construction d’une réflexion à la fois riche et critique sur leur place future dans la société » ! Des noms ont déjà été cités pour ces conférences parmi lesquels Emmanuel Faber, Gaspard Koening, Louis Gallois et Jean-Dominique Senard.

Un réseau surpuissant

Devinez quelle est l’école qui se situe entre emlyon et l’EDHEC dans le nombre de présents dans le Who’s Who ? Oui, c’est NEOMA, avec 159 anciens, contre 162 pour l’école du Rhône et 97 pour celle des Hauts-de-France. C’est la preuve de la qualité d’un réseau qui brille aussi par sa quantité… astronomique ! Pas moins de 64 500 membres (56 000 diplômés et 8500 étudiants) composent l’association, qui organise plus de 500 événements par an. Rien que ça.

L’association édite également un magazine qui te permet de découvrir les différentes voies suivies par les étudiants : on peut finir Président de Coca-Cola France (François Gay-Bellile, PGE 1990), Grand Rabbin de France (Haïm Korsia, MBA 1999) ou DG de KPMG France (Jacky Lintignat, PGE 1975, devenu depuis président de la Fondation NEOMA). Très bien composé, tu peux le lire à cette adresse : https://www.neoma-alumni.com/page/neoma-alumni-review

Par ailleurs, nous avons pu rencontrer des diplômés très qualis, à savoir Lorraine Daum qui créé son entreprise en Suède après une belle carrière en marketing et Guillaume Genetay qui travaille à Edmond De Rothschild à Londres, rien que ça :

Une nouvelle philosophie du Programme Grande École

Dans cette nouvelle équipe digne des Galactiques du Real, on ne peut pas oublier Sylvie Jean, directrice du Programme Grande École, venue de l’EDHEC ! Elle a impulsé une réforme en profondeur des années passées sur les campus. Tu peux aussi lire l’interview qu’elle nous a donnée au Major :

Ou si tu préfères la vidéo parce que tu as déjà lu 132372 pages de contenu depuis le début de ta prépa et que pour rien au monde tu ne voudrais te passer de son superbe accent chantant :

Des frais de scolarité considérablement moins élevés qu’ailleurs

Cash is king! Si cette maxime est vraie dans le business (MEL tmtc), c’est d’autant plus vrai pour le tien. Les frais de scolarité de NEOMA sont très bas en regard de la moyenne du groupe concurrentiel à laquelle elle appartient. 35 500€, c’est certes beaucoup d’argent, mais c’est moins qu’ailleurs. Cela n’empêche pas NEOMA d’être l’école qui génère le plus de revenus issus des prépas, de quoi investir dans des nouveaux campus et des nouveaux dispositifs pédagogiques (comme la réalité virtuelle) sans pour autant te tondre :

A cela s’ajoute un coût de la vie très réduit à Rouen et Reims : après APL, nombreux sont les étudiants qui dépensent moins de 200€ par mois pour se loger.

L’accessibilité de l’école, c’est sur cet axe que travaille NEOMA et plus particulièrement sa Fondation. Elle peut couvrir jusqu’à 50% des frais de scolarité. A cela s’ajoute les 2500€ de la Fondation Jacques Lambert ouverte aux étudiants en première année.