La conclusion est une étape très importante qui, d’une part, résume trois longues parties afin de répondre à ta problématique, et d’autre part, te permet de finir sur une bonne impression après 3 heures 30 d’épreuve. Dans cet article, Major-Prépa te donne ses conseils pour toujours finir en beauté et réussir ta conclusion.
À quoi sert une conclusion ?
La conclusion est parfois sous-estimée, car elle semble minime par rapport aux trois sacro-saintes parties. Pourtant, elle est indispensable. En effet, la conclusion te permet de condenser ce dur travail et de répondre à ta précieuse problématique. La conclusion est la synthèse de ton développement, c’est ce qui boucle ta démonstration.
Rappelons qu’il peut arriver que ton correcteur lise vaguement ton développement par manque de temps. De fait, une conclusion mal écrite fera baisser ta note.
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Comment rédiger ta conclusion ?
Si la conclusion est importante, elle ne doit pas pour autant être trop longue. Elle doit en effet être courte et efficace. Je te conseille pour cela d’essayer de résumer en une phrase chaque partie. Néanmoins, tu devras utiliser un ton beaucoup plus affirmé pour ne pas te répéter et pour montrer que tu réponds clairement à ta problématique.
Si tu trouves que ce résumé ne répond pas suffisamment à ta problématique, tu peux ajouter une quatrième phrase donnant clairement une réponse. Je te conseille en plus de cela d’ajouter des connecteurs logiques entre tes phrases à l’image d’une annonce de plan.
Si tu veux voir à quoi ressemble une bonne conclusion, regarde ici, elle respecte parfaitement la méthodologie.
Brouillon ou pas brouillon ?
Je connais certaines personnes qui rédigeaient leur conclusion sur le brouillon avant de commencer leur dissertation. C’est une bonne méthode pour rester dans les temps et ne pas oublier ta conclusion.
Néanmoins, je pense qu’il reste plus pertinent d’écrire sa conclusion à la fin des parties, car il est plus simple de résumer en une phrase quelque chose de déjà écrit. Cependant, cela dépend de toi, il n’y a pas de méthode magique.
L’ouverture pour finir sur les chapeaux de roue
Le débat sur l’ouverture
Beaucoup d’élèves pensent que l’ouverture n’est pas nécessaire et qu’elle n’apporte que peu de choses à la copie. Cette vision est à moitié vraie. En effet, si l’ouverture n’est pas obligatoire et ne te fera pas gagner 2 points, je pense qu’elle peut réellement montrer que tu es un(e) élève au-dessus des autres.
Faire une ouverture, c’est montrer qu’on peut réfléchir en dehors du sujet à partir du sujet. Une ouverture montre que tu es capable de réfléchir et te différenciera à copies égales.
Ce qu’il ne faut surtout pas faire
L’ouverture est un avantage clair quand elle est bien réalisée. Néanmoins, elle peut rapidement se transformer en piège si tu la négliges. En effet, il existe des mauvaises ouvertures et il faut absolument les éviter.
Premièrement, tu ne dois pas voir l’ouverture comme le moyen de parler d’un exemple indispensable que tu as oublié dans ta copie. En effet, le correcteur pensera que tu as considéré ça comme un point mineur dans ton argumentation. En outre, si ton ouverture n’est pas hors sujet dans ton développement, alors elle n’est pas bonne.
Deuxièmement, si tu n’as pas d’ouverture, alors n’en fais pas, car rien de pire que de donner une mauvaise image de ta copie comme dernier souvenir à ton correcteur.
Enfin, n’ouvre jamais sur une question. C’est une convention.
Comment faire une bonne ouverture ?
L’ouverture doit te sauter aux yeux dès ton brouillon. Ce n’est pas au bout de 3 heures 45 d’épreuve que tu auras une idée. Alors, quand tu réalises ton brouillon, réfléchis aussi à ton ouverture. Tu dois partir des mots du sujet et trouver un thème transversal qui ne rentre pas dans un grand axe de ton développement. J’ai eu pendant longtemps des difficultés à comprendre comment faire l’ouverture, puis un jour mon prof m’a simplement dit que l’ouverture est un exemple qui reprend certaines dimensions du sujet tout en étant hors sujet.
Par exemple, le sujet ESCP 2023, « Instabilités et violences en Amérique latine ». Ici, nous sommes invités à parler de la violence et des conflits sur le continent latino-américain. Une bonne ouverture est donc de montrer que d’autres régions connaissent aussi des violences et des instabilités. Pour mon ouverture, j’ai donc décidé de parler des tensions entre la Chine et Taïwan en montrant que ces tensions, ici, menacent le monde et pas seulement une unique région.
Voici un exemple : en avril dernier, la Chine a opéré durant trois jours d’importantes manœuvres militaires autour de Taïwan. Cet exemple montre que l’espace indopacifique comme l’Amérique latine est aussi sujet à la violence qui, cependant, ici, menace la paix mondiale.
Si tu souhaites t’améliorer en HGG, tu peux lire cet article. N’hésite pas à consulter tous nos articles de géopolitique !
