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    Géopolitique

    Chute du pétrole : causes et conséquences sur l’économie mondiale

    Dimitri Des Cognets Par Dimitri Des Cognets27 janvier 2016Dernière modification :1 février 2016Aucun commentaireLecture 6 mins
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    Le 1er août 2014, le baril de pétrole s’échangeait contre 104,5 dollars. Un an plus tard, le 31 aout 2015, son prix était plus que divisé par deux (49,2 dollars le baril). Actuellement, le prix du baril de Brent de la Mer du Nord, qui sert de référence mondiale, rase le seuil des 30 dollars. Cette baisse du pétrole ne date donc pas d’hier, mais quelles en sont les causes? Qui sont les gagnants et les perdants de cet effondrement des prix ? Quelle tendance peut-on anticiper pour les mois à venir ?

    I – Une baisse due à des facteurs conjoncturels

    A) La stagnation de la demande mondiale

    Elle tient essentiellement au ralentissement de l’économie chinoise, dont Major-Prépa vous avertissait déjà cet été. La croissance de l’industrie chinoise est passée sous la barre des 7%, et de nombreux secteurs d’activité (automobile, sidérurgie, textile…) stagnent. En conséquence, la consommation de pétrole en Chine n’augmente plus. Comme le pays est le premier consommateur d’or noir dans le monde, la hausse de la demande mondiale de pétrole est beaucoup plus faible que prévu.

    B) Parallèlement, l’offre augmente fortement

    Là encore, nombre de facteurs plus ou moins corrélés les uns aux autres expliquent ce phénomène; en premier lieu, la forte augmentation de la production américaine du pétrole non conventionnel dit « de schiste » couplée au refus de l’Arabie Saoudite de réduire davantage sa production. Bien que la rentabilité du pétrole de schiste soit fortement compromise par la baisse des coûts (l’extraction de ce pétrole est particulièrement onéreuse), les Américains continuent leurs forages. Quant à l’Arabie Saoudite, sa stratégie s’inscrit dans une optique de récupération des parts de marché: elle est le seul pays producteur (avec la Norvège, dont l’influence sur le marché est bien plus modeste) à pouvoir supporter durablement un tel effondrement des cours. Partant de ce constat, le royaume cherche à mettre la pression sur les autres pays de l’OPEP, qui produisent encore tous à pleine capacité et dont les économies se retrouvent asphyxiées par la baisse des recettes liées au pétrole. L’offensive saoudienne semble avoir les effets escomptés: la production américaine diminue d’ores et déjà depuis l’été 2015 (elle culminait alors à 9600 milliers de barils par jour) et beaucoup d’exploitants ont du mettre la clé sous la porte. Cette manœuvre du régime wahhabite n’est pourtant pas sans conséquence en Arabie Saoudite, dans un pays où 90% des revenus de l’Etat proviennent de la manne pétrolière: le déficit (record!) du royaume pour 2015 s’élève à 40 milliards de dollars… ce qui reste largement acceptable pour une nation dont les réserves de liquidité s’élèvent à 700 milliards de dollars ! Signe de sa détermination, le pays a établi son budget 2016 sur la base d’un baril à… 26 dollars.

    Enfin, l’entrée prochaine de l’Iran sur le marché, conséquence directe de la levée des sanctions internationales à son encontre, devrait crisper un peu plus le marché.

    II – Certains États pâtissent grandement de la chute des cours

    C’est le moment d’évoquer dans vos dissertations le syndrome hollandais! Nombres de pays demeurent tributaires des recettes inhérentes à l’exploitation de leur sous-sol (ou de leur ZEE) faute d’avoir diversifier leur économie. Par conséquent, ces Etats subissent de plein fouet les aléas des cours, ce qui met en péril leur santé économique ainsi que la paix sociale à l’intérieur du pays. En 2011, à l’heure des printemps arabes, beaucoup d’observateurs jugeaient qu’Abdelaziz Bouteflika s’était prémuni d’un soulèvement populaire en achetant cette même paix sociale avec les liquidités du pétrole.

    Deux exemples de pays actuellement en difficulté:

    • Le Venezuela de Nicolas Maduro: 94% des entrées de devises étrangères dans le pays proviennent de la manne pétrolière. Le manque de liquidité a des conséquences désastreuses pour l’économie: l’inflation endémique ne peut plus être jugulée; elle dépasse 100% en 2015. La grogne sociale se fait de plus en plus sentir et la dérive autoritaire du régime est patente.
    • La Russie connait elle aussi des jours difficiles: la chute du pétrole, qui représente avec le gaz la moitié des revenus de l’Etat, aggrave un peu plus une situation déjà délicate en raison des sanctions économiques européennes. En 2015, le PIB russe a reculé de 3,7%. La récession pourrait probablement se confirmer en 2016. S’ajoute à cela les doutes sur la viabilité de la monnaie russe: ces derniers jours, le rouble s’est déprécié de manière inquiétante face au dollar. Le budget 2016, construit sur la base d’un baril à 50 dollars, devrait être corrigé prochainement.

    III – … Quand d’autres en bénéficient

    C’est le cas de l’ensemble de la zone euro: la baisse des prix du pétrole permet la dévaluation compétitive de l’euro (les produits exportés deviennent moins chers et donc plus compétitifs face à leurs concurrents) sans que le poids des importations d’or noir ne devienne trop lourd pour les économies concernées. Depuis le début de 2014, l’euro s’est déprécié de 10 % par rapport au dollar et le prix du pétrole en dollars a baissé de 17 %. Le prix du pétrole en euros a donc chuté de 7 %. A la clé, une hausse de la croissance de la zone euro estimée à 0,2 point. Il y a pourtant certains effets pernicieux: Compte tenu du poids du pétrole dans les importations européennes, la baisse prolongée des cours pourrait réduire de 0,4 points le taux d’inflation, augurant une déflation extrêmement néfaste pour la pérennité économique du continent.

     

    IV – La baisse des cours va-t-elle se poursuivre ?

    Difficile à dire, car les fluctuations des cours dépendent de variables politiques et financières et sont donc imprévisibles. A priori, le cours du pétrole devrait poursuivre sa chute vertigineuse dans les semaines à venir. Il pourrait par la suite progressivement remonter à mesure que la stratégie saoudienne porte ses fruits. La vitesse et l’ampleur de cette possible recrudescence des prix sont intimement corrélées à la production de schistes des Etats-Unis : il suffit que les exploitants américains cessent leurs activités et que quelques projets de grande ampleur soient annulés pour que le cours de l’or noir s’envole à nouveau.

    Cette prédiction reste fortement hypothétique… Par exemple en fin d’année 2014, les différents analystes financiers du « consensus Bloomberg » tablaient sur un prix du baril situé entre 43$ et 76$ pour la fin 2015. Ce sont ces mêmes analystes qui se déclaraient surpris par le tour de force entrepris par l’Arabie Saoudite il y a quelques mois…

     

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