Afin de préparer au mieux les épreuves, Major-Prépa te propose une fiche te permettant d’apprivoiser au mieux l’épreuve de culture générale emlyon 2018. Y figurent les sujets des dernières années, un condensé de ce que disent les rapports de jury ainsi que des conseils pour cartonner le jour J ! Bon courage !

Sujets des dernières années :

  • Une parole peut-elle faire évènement ? (2017)
  • Peut-on renoncer à l’idée de nature ? (2016)
  • La fidélité au réel définit-elle le vrai ? (2015)
  • Peut-on s’approprier l’espace ? (2014)
  • Y’a-t-il une unité du plaisir ? (2013)
  • Une société peut-elle être internationale ? (2012)
  • L’imagination est-elle une puissance incontrôlable ? (2011)
  • Y a-t-il une vie de l’esprit ? (2010)
  • La beauté n’est-elle qu’apparence ? (2009)

Ce que disent les rapports de jury :

« (Souvent) le sujet sous la forme d’une question ouverte qui reprend le thème de l’année en l’associant à un verbe pronominal ». Le but n’est pas de décontenancer les candidats. (2014)

« Il ne faudrait pas, pour autant, se laisser abuser par la facilité un peu trompeuse (…) du sujet. Une des difficultés consistait à éviter la forme attendue de l’inventaire. » (2014)

« On espère des meilleures copies qu’elles s’interrogent sur les limites de la définition (donnée par le sujet). » (2015)

« Le jury rappelle que la dissertation de culture générale n’est pas un exercice d’érudition et qu’une culture modeste mais sérieuse, c’est-à-dire réfléchie et de première main, sera toujours préférable à l’inventaire doxographique. Trop de candidats oublient cette évidence de bon sens et, au lieu de prendre appui sur les textes pour nouer avec eux un dialogue critique et fécond, se contentent d’en faire un usage illustratif. Rien n’est, alors, plus éloigné des exigences de la dissertation… » (2015)

« En ce qui concerne l’organisation des devoirs les correcteurs sont partagés. Certes, la plupart des candidats tentent de produire trois parties distinctes et font un effort d’agencement formel de leur pensée. Mais bien souvent la cohérence n’est qu’apparente et rhétorique. Signe de ce déficit rationnel, l’usage abusif et souvent purement mécanique des « car » ou « en effet » dont un correcteur note « qu’il est bien rare que l’emploi de ces connecteurs donne une valeur logique effective au raisonnement ». (2015)

« Enfin, il nous paraît nécessaire d’appeler les candidats au respect du format et ceci dans leur intérêt même. En effet, une copie de 6 ou 7 pages oblige souvent le candidat à concentrer son propos et à le resserrer sur le sujet. A l’inverse, une dissertation de plus de 8 pages est le plus souvent l’occasion d’une logorrhée, le candidat ne résistant pas quel que soit le sujet à dire tout ce qu’il avait par avance prévu de dire. Et il est vrai qu’une copie qui se refuse à traiter le sujet irrite d’autant plus qu’elle longue, et que son refus est manifeste. » (2017)

Conseils pour cartonner le jour J :

Surtout, il ne faut pas se mettre la pression au niveau du nombre de connaissances à acquérir. Premièrement, le nombre de connaissances que l’on a emmagasinées n’a souvent aucun rapport avec la qualité du devoir que l’on peut produire. Ainsi, il est tout à fait possible de n’avoir que 8-10 références que l’on maîtrise très bien. D’ailleurs, c’est ce qui est fortement conseillé de faire.

J-365 : lire des extraits en lien avec le cours (très important de bien les comprendre, cela ne sert à rien de parcourir rapidement un passage pour se donner bonne conscience). La clé pour si vous ne vous sentez pas trop de lire en marge du cours, c’est de trouver des extraits sur des thématiques, des auteurs qui vous plaisent. Quand vous rédigez une copie, si vous avez des références que vous affectionnez, cela SE SENT !

J-50 : les concours, c’est bientôt ! Il s’agit maintenant de cibler les connaissances qui vous ont le plus marqués, que vous avez le plus creusées et qui vous paraissent les plus logiques. Il faut se concentrer sur ces références là pour réduire le nombre de connaissances exploitables à toutes les épreuves du concours.

J : vous êtes devant votre copie et … vous réfléchissez. Vous avez fait le plus dur, et maintenant, essayez juste d’échapper au hors sujet. Réfléchissez (vraiment !) sur le sujet, creusez-vous la tête et surtout essayez d’adapter ces 8-10 références à votre réflexion : de toute façon, vous les connaissez tellement qu’il ne s’agit plus qu’à les adapter à différents contextes pour qu’elles servent votre argumentation. C’est VOTRE réflexion !