Les sciences cognitives appliquées aux marchés financiers ont montré que les agents financiers pouvaient être sur confiants et que cela expliquait les bulles spéculatives entres autres. Or, ici, la sur confiance peut être une vertu en améliorant l’efficience des marchés financiers. En effet, d’après le paradoxe de Grossman-Stiglitz, les investisseurs rationnels n’ont aucun intérêt à chercher des informations pour leurs investissements car toute l’information se reflète dans les prix (d’après l’efficience des marchés financiers). Seulement, les traders sur confiants recherchent l’information (empiriquement vérifié : « it seems that professional investors spend a great deal of time and other ressources acquiring information about individual industries […] to male their investments decisions. ») ce qui permet l’introduction dans le marché des informations qui conduisent les prix au plus proche de leur valeur fondamentale.

Déjà, Rubinstein [2001] soulignait le fait que la sur confiance pouvait mener à une recherche trop importante de l’information qui débouche sur des prix ultra-rationnels, un marché plus profond qu’il ne faudrait (l’information rassemblée a une partie inutile). Les auteurs y voient un côté positif mais je dirais que c’est à nuancer car il n’est pas mentionné quel est l’apport des informations inutiles, elles peuvent peut-être devenir un noise car n’apportent aucune valeur informationnelle pour le marché (gêne plus qu’autre chose).

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