Les écrits viennent de se terminer ! La période d’attente de résultat d’admissibilité est très anxiogène pour tous les candidats passant les concours. Peu d’étudiants savent quoi faire durant cette période.

Il est pourtant nécessaire de continuer à travailler durant cette période afin de maximiser ses chances de convertir l’essai une fois l’admissibilité aux épreuves reçue. Beaucoup d’étudiants font la grossière erreur de ne rien faire jusqu’aux résultats. Plusieurs raisons expliquent cela : fatigue, démotivation et l’idée qu’on ne sera jamais admissible compte tenu de ce qu’on a fait aux écrits. Or, il y a toujours de bonnes surprises.

Lorsque les oraux commencent, les compteurs sont totalement remis à zéro. Ne pas travailler pendant cette période est donc dangereux et peut être un sacré handicap pour les oraux.

La microéconomie a toujours constitué une partie importante du programme d’ESH. Les oraux ne font pas exception à cette règle ! Il est de notoriété publique que les sujets d’oraux de microéconomie ne sont pas rares aux épreuves d’économie des écoles de commerce qui les proposent. En économie, les élèves ont tendance à mettre de côté la sociologie et la microéconomie pour la préparation des écrits. Ceci est une erreur mais qui ne coûte pas grand-chose si aucun sujet de sociologie ou de microéconomie ne tombe aux écrits.

Aux oraux de l’ESCP et de HEC des sujets de sociologie et de microéconomie tombent systématiquement. Le préparationnaire qui veut adopter une stratégie intelligente pour la préparation des oraux donnera donc la priorité à l’apprentissage de la microéconomie et de la sociologie.

Le but d’un concours est de discriminer au maximum les candidats. Les jurys d’économie posent donc systématiquement des questions de microéconomie dans la partie questions-réponses de l’épreuve qui vient après celle de l’exposé du candidat. Ils le font même si le sujet posé n’a aucun rapport avec la microéconomie. Les jurys savent pertinemment que les élèves ne travaillent pas la microéconomie et en leur demandant de tracer un graphique ainsi que de fournir une explication ils peuvent ainsi réévaluer un candidat ou le descendre.

La maîtrise de la microéconomie durant les questions venant après l’exposé de n’importe quel sujet ou la capacité à expliquer des concepts de microéconomie en étant capable de tracer les graphiques est donc la meilleure façon de se distinguer pendant des épreuves.

Les candidats font souvent l’erreur de demander la permission de passer au tableau pour pouvoir tracer un graphique que cela soit pendant l’exposé ou lors des questions qui viennent à la suite de l’exposé. Il ne faut pas être timide ! Un candidat qui se lèvera naturellement et qui passera au tableau pour tracer ses graphiques sans demander s’il peut le faire se distinguera par son aisance.

Les questions de microéconomie posées pendant l’oral ne sont pas d’une grande difficulté. Il s’agit pour les jurys de juger le candidat sur sa compréhension des concepts microéconomiques. Les jurys ne cherchent pas des automates capables de réciter un cours par cœur mais plutôt des candidats qui réfléchissent sur la cohérence des concepts. Il n’est donc pas rare que les jurys demandent au candidat ce qu’il pense des résultats de la pensée néoclassique qui influencent la microéconomie : les individus sont-ils toujours rationnels ? La situation de concurrence pure et parfaite peut-elle vraiment exister ? Quelle est la caractéristique la plus importante de la concurrence pure et parfaite ?

En ce qui concerne les questions concernant les graphiques, les jurys ne posent pas des questions très difficiles : tracer une isoquante, Qu’est ce qu’une isoquante ? Qu’est ce qui la caractérise ? Pourquoi les isoquantes sont-elles décroissantes ? Pourquoi ne peuvent-elles pas se couper ? Pourquoi sont-elles convexes ? Qu’est ce que le taux marginal de substitution ? Qu’est ce que le tôt marginal de substitution technique ? Qu’est ce qui caractérisent des biens complémentaires ? Des biens substituables ? Comment les consommateurs effectuent-ils des choix rationnels ? Qu’est ce qu’une fonction de production ? Qu’est ce qui la caractérise ?

On vous demandera de répondre à ces questions graphiques à l’appui. Les jurys poseront toujours les questions avec un ordre de difficulté croissant. Plus vous irez loin et vous serez précis dans vos explications et plus ils vous poseront des questions difficiles. Si vous n’êtes plus capables de répondre à des questions, il n’y a pas de quoi paniquer car les jurys cherchent toujours à pousser les candidats dans leurs retranchements et à connaître leurs limites. Néanmoins, un jury ne vous pardonnera jamais de connaître « la base » c’est à dire un minimum. La maîtrise de la théorie du consommateur et de la théorie du consommateur sont donc des pré-requis fondamentaux.

Pour tous les sujets qui tournent autour des politiques de concurrence, les graphiques sur le monopole, le triangle de Haberger et ce qui décrit les pertes de surplus pour chacun des acteurs seront fortement appréciés. Ces concepts peuvent paraître complexes et flous quand on ne les a jamais travaillé et pourtant ils sont simples à assimiler si on s’y met vraiment.

Il n’est aussi jamais trop tôt pour commencer à travailler cette épreuve. La maîtrise de la microéconomie est censée être un acquis de première année. Mais si cet acquis n’est pas maîtrisé car les professeurs de prépa le mettent en général de côté il n’est pas non plus trop tard.

J’organise un cours de Microéconomie de 2h s’adressant donc aux 1ère année qui ont besoin de maîtriser les bases de la microéconomie pour les épreuves écrites comme à ceux qui passent les concours cette année et qui ne peuvent pas se permettre de faire l’impasse sur des questions qui tombent systématiquement aux oraux.

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Emmanuel ATTIAS