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    Vous êtes ici :Accueil»Economie»Sociologie #1 – Epistémologie des sciences humaines et sociales
    Economie

    Sociologie #1 – Epistémologie des sciences humaines et sociales

    Assia H Par Assia H7 novembre 2018Aucun commentaireLecture 5 mins
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    « Les sciences humaines parlent de leurs méthodes lorsque les sciences dures parlent de leurs résultats » Le métier de sociologue, Bourdieu. Cette célèbre citation de Bourdieu illustre parfaitement le complexe d’infériorité des sciences humaines et sociales face aux sciences dures.  Il qualifie les science sociales de sciences molles comparée à la physique, les mathématiques, etc., qu’il qualifie de sciences dures.

    Les sciences humaines et sociales comprennent un très grand nombre de sciences comme la sociologie, l’économie, l’histoire, etc., autant de disciplines que vous étudiez en classe préparatoire. De nombreux auteurs se sont interrogés sur le caractère scientifique de ces disciplines : peut-on faire de la sociologie ou de l’économie comme nous ferions des mathématiques ou de la physique ? Existe-t-il une vérité en histoire ou en linguistique aussi certaine que 2 + 2 font quatre en mathématiques ? Cette question relève du domaine de l’épistémologie : épistémè signifie en grec “la connaissance”, c’est-à-dire de la science qui étudie les autres sciences.

    Pour y répondre, nous allons tout d’abord montrer en quoi la notion de paradigme permet de distinguer les sciences humaines et sociales des autres sciences. Ensuite, nous verrons que l’objet des sciences sociales, à savoir le “social”, porte à débat : comment le définir ? comment l’observer ?

     

    La notion de “paradigme” dans les SHS

     

    • Dans son célèbre ouvrage Les Structures des révolutions scientifiques, le célèbre épistémologue Thomas Kuhn montre que l’histoire de la physique est celle d’une succession de paradigmes. Un paradigme est un cadre de pensée qui, dans une sciences, définit à la fois les problèmes de celle-ci et ses solutions. Pour illustrer cette notion, Kuhn prend l’exemple, en astronomie, du passage d’un paradigme géocentrique (celui de Ptolémé) à un paradigme héliocentrique (Newton) lors de la Révolution scientifique du XVIème siècle. Ainsi, l’histoire de l’astronomie est (au moins) jalonnée par la succession deux de paradigmes opposés. [Vous n’êtes pas certains de la signification de ces deux termes ? Faîtes ce quizz 😉 ]
    • D’après Kuhn, la science normale est celle qui se développe à partir d’un paradigme établi et consensuel. Le problème dans le domaine des SHS, c’est qu’il n’y a jamais eu accord sur un paradigme : ainsi, il n’y a pas d’histoire de SHS où des paradigmes se seraient succédés en ayant prouvé leurs invalidités.

     

    REF : Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques

     

    Qu’est-ce qu’un fait social ?

     

    Weber et Durkheim ont deux manières radicalement opposées d’aborder le fait social. L’un part de l’individu, tandis que l’autre considère que le fait social est avant tout le produit du collectif.

     

    Le social chez Weber

     

    Pour Weber, il y a fait social quand deux individus sont en relation non seulement physique, mais mentale. Un fait est dit social lorsqu’il y a une interaction mentale entre deux individus.

    Par exemple :

    • Deux personnes entrechoquent leurs parapluies dans la rue mais passent leur chemin. Il y a seulement interaction physique donc ce n’est qu’un fait.
    • Deux personnes entrechoquent leurs parapluies dans la rue et commencent une discussion. Il y a à la fois interaction physique et mentale : on peut parler d’un fait social.

     

    Le social chez Durkheim

     

    Durkheim (1858-1917) est le père de la sociologie française, et le fondateur de la sociologie moderne avec la revue L’Année sociologique (1898).

    Pour Durkheim, il y a fait social quand il y a influence du groupe sur l’individu.Plus précisément, on parle de fait social lorsqu’il s’agit d’un phénomène extérieur à l’individu, qui lui préexiste, et qui le contraint car il est normé.

    Par exemple :

    • La politesse. C’est un phénomène extérieur, qui préexiste aux individus (il y a toujours eu des règles de savoir vivre entre êtres humains) et qui est contraignant pour les individus car il y a des règles à respecter (dire bonjour!)

    L’objet des sciences sociales

     

    Tout objet est sociologique

     

    Que ce soit avec Durkheim ou Weber, nous pouvons affirmer que tout objet est sociologique. Pour le prouver, Durkheim va s’intéresser au phénomène du suicide et montrer qu’il s’agit d’un phénomène avant tout social (collectif) et non purement psychologique (individuel).

    De son côté, Weber montre que des phénomènes que l’on pourrait simplifier qualifier d’économique ont un rapport avec le système idéologique d’une collectivité. Il montre par exemple que l’ordre économique et les croyances religieuses ont des relations de causalité. Ainsi, le capitalisme est également un fait social puisqu’il est le produit laïcisé d’un rapport entre individus issus de croyances religieuses (le protestantisme).

     

    La question du découpage de l’objet des SHS

     

    • Dans son ouvrage l’Essai sur le don, Marcel Mauss développe la notion de fait sociaux totaux. Héritier de la pensée durkheimienne, il se demande si et comment il faut découper l’objet des SHS.
    • Pour Mauss, il y a des faits sociaux totaux dont le découpage n’aurait aucun sens. On pourrait considérer que le présent appartient à la sociologie et le passé à l’histoire, ou la société actuelle à la sociologie et les sociétés primitives à l’anthropologie.
    • Ainsi, il n’y a pas de territoire proprement sociologique : tout objet social peut être traité par différentes sciences car les faits sociaux sont totaux.

     

    REF : Mauss, Essai sur le don

     

    Quels sujets de colles pouvons-nous traiter grâce à cette fiche ?

     

    • Individus et sociétés

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