Mise en contexte

L’ingérence russe dans l’élection américaine de 2016 via les réseaux sociaux et le scandale Facebook / Cambridge Analytica de mars 2018 ont encore une fois démontrés plusieurs choses concernant le monde de l’information et de la communication. D’une part, qu’il était de plus en plus globalisé : Cambridge Analytica aurait en effet récolté les données d’environ 87 millions d’utilisateurs Facebook. D’autres part, que les risques et les enjeux d’un tel monde étaient nombreux, pour les individus comme pour les États.

La globalisation de l’information et de la communication se mesure en effet assez bien via les réseaux sociaux : presque 1 personne sur 4 est un utilisateur actif sur Facebook. Pourtant, il est important de préciser que si l’information et la communication se globalisent, elles restent inégalement diffusées. La plupart des pays africains peinent en effet à offrir un accès internet à la moitié de leur population. De plus, les pays développés captent toutes les infrastructures les plus importantes (comme les câbles sous-marins). Enfin, certains régimes autoritaires n’hésitent pas à contrôler voire à censurer l’accès à internet.
Malgré tout, les enjeux d’un monde de l’information et de la communication sont nombreux et de différentes natures. Économiques, tout d’abord, avec l’Afrique comme nouvel eldorado des compagnies de télécommunication comme Orange ou Vodafone. Mais géostratégiques également, avec des chaînes de propagande ou encore des ingérences dans les affaires intérieures étrangères. Enfin, certains aspects de ce monde représentent un danger pour les États, à l’image des possibles cyber-attaques ou encore d’une nouvelle donne financière lancée par les crypto-monnaies.

La carte

Conclusion

Un sujet portant sur l’information et la communication serait assez original mais reste possible. Il serait par ailleurs assez sélectif. Au-delà de ça, certaines sous parties et certains figurés de cette carte peuvent être utiles pour d’autres sujets. Les pays d’implantation des différents opérateurs téléphoniques en Afrique peuvent par exemple être utilisés pour appuyer les enjeux de l’après décolonisation. Les chaînes de propagande ainsi que la liste des états qui contrôlent l’accès à internet peuvent être utiles pour cibler les régimes plus autoritaires.