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    Géopolitique

    Les dernières dictatures dans le monde

    Nicolas PREVOSTO Par Nicolas PREVOSTO25 septembre 2021Dernière modification :13 novembre 2021Aucun commentaireLecture 10 mins
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    Les dictatures dans le monde
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    Francis Fukuyama, philosophe et économiste américain, indiquait dans son ouvrage La fin de l’histoire et le dernier homme que la fin de la guerre froide marquait le triomphe idéologique de la démocratie, et du libéralisme sur les autres idéologies politiques, dont les dictatures. Ce triomphe signifiait que, tôt ou tard, l’ensemble des nations convergerait vers un idéal démocratique. Or, aujourd’hui, force est de constater qu’il demeure de nombreux pays en dictature dont l’existence perdure. Prenons quelques exemples parmi les dernières dictatures dans le monde pour illustrer notre propos. Avant toute chose, définissons clairement le terme de dictature.

    Indice de démocratie de 2016 par The Economist

    Une dictature est un « régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (ex : une junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire » (définition Larousse). Les régimes dictatoriaux arrivent à fermer leur pays à toute influence étrangère, et à maintenir une mainmise constante sur la population, par une propagande intense et une censure de l’information.

    Aujourd’hui, les dictatures sont principalement présentes en Afrique et en Asie. Elles sont recensées depuis 2006 par le groupe de presse britannique The Economist, qui utilise un indice de démocratie pour évaluer le niveau de démocratie des pays du monde. Cet indice repose sur l’existence d’un processus électoral, le pluralisme, l’exercice des libertés civiles, le fonctionnement du gouvernement, la participation politique et la culture politique. À ce sujet, tu peux lire notre article sur le classement des pays par indice de démocratie .

     

    Kim Jong-Un, un dictateur menaçant la paix mondiale

    Lorsque l’on pense aux dictatures actuelles, la première venant à l’esprit est souvent la Corée du Nord. Le pays est actuellement dirigé par Kim Jong-Un, troisième membre de la dynastie des Kim, laquelle administre le pays depuis 1948. Doté des pleins pouvoirs sur les décisions politiques et économiques du pays, dirigeant incontesté et célébré par son peuple lors des évènements officiels, Kim Jong-Un est l’archétype du dictateur. Utilisant massivement la propagande pour garder le soutien de son peuple (et ce par un embrigadement dès l’école), arrêtant tous les potentiels opposants au régime, il a réussi à garder une complète mainmise sur son pays. Tous les éléments qui constituent une dictature sont réunis.

    La dynastie des Kim a su limiter l’influence étrangère et a notamment refoulé l’idéologie libérale américaine. Protégée par des alliés de poids (la Russie (depuis l’élection de Vladimir Poutine), et surtout, la Chine), la dictature nord-coréenne a toujours cherché à établir sa propre défense militaire vis-à-vis des autres puissances, notamment les États-Unis.

    Cette défense consiste principalement en l’acquisition d’armes nucléaires, via un programme de recherches qui a débuté dès 1965. Ce programme, dénoncé par les Occidentaux, a pu être mené à bien grâce à la fois à la bienveillance de son allié chinois, protégeant la Corée du Nord de trop lourdes sanctions votées au Conseil de Sécurité de l’ONU, mais également grâce à une diplomatie alternant les menaces verbales et l’apaisement diplomatique. Cette stratégie a rendu les Occidentaux très hésitants voire frileux quant à envisager une attaque contre la Corée du Nord, ce qui a permis au régime dictatorial de gagner du temps pour développer son programme nucléaire en toute impunité.

    La déclaration surprenante et historique entre les 2 Corées (Panmunjom, 27 avril 2018) prévoit notamment de mettre en place un régime de paix, mais également de dénucléariser toute la péninsule coréenne. Cette déclaration est-elle réellement une volonté de coopération, ou est-ce un nouveau procédé pour la Corée du Nord de gagner du temps afin d’améliorer et de renforcer son arsenal nucléaire ?

     

    Les dernières dictatures d’Asie Centrale

    Le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Tadjikistan, sont également considérés comme des pays où sévit la dictature.

    Dirigés par des leaders constamment réélus avec plus de 90% des voix et qui ont gardé le culte de la personnalité issu de l’héritage soviétique, ces pays, en plein essor économique, demeurent des régimes autoritaires, gouvernés par des autocrates qui ont placé leurs proches aux postes clés du pouvoir. Il en est ainsi de Nursultan Nazarbaïev, président du Kazakhstan et réélu avec 97,7% des suffrages en 2015. Sa fille Dinara Kulibaeva et son gendre Timur Kulibaev sont propriétaires de la Halyk Bank, l’un des plus grands établissements financiers du Kazakhstan.

    La méthode employée par les dictatures d’Asie Centrale s’appuie également sur la corruption. Ces régimes dictatoriaux s’achètent des alliés pour blanchir leur image à l’international et asseoir le pouvoir de leurs dirigeants. Parmi ces régimes dictatoriaux, l’Azerbaïdjan obtient la palme dans le domaine : la dictature de Bakou a obtenu en 2013 le rejet par le Conseil de l’Europe d’une résolution liée à un rapport alertant sur la détention de prisonniers politiques dans le pays.

    À ce sujet, tu peux visionner l’excellent documentaire Arte sur la « diplomatie du caviar ».

     

    La Biélorussie : dernière dictature d’Europe

    La dernière dictature d’Europe se situe en Biélorussie. Ancien apparatchik du régime soviétique, Alexandre Loukachenko est à la tête du pays depuis 1994, en ayant été élu 5  fois avec près de 80% des voix à chaque élection. Ce régime dictatorial s’est durci progressivement, passant des espoirs démocratiques de l’indépendance en 1991 (à la chute de l’URSS), à une dictature s’inspirant du modèle soviétique.

    Le régime dictatorial biélorusse a réussi à se maintenir malgré les sanctions économiques de l’Union Européenne et des États-Unis, et cela est en grande partie dû au soutien de la Russie de Vladimir Poutine, premier partenaire commercial de la Biélorussie (47% du commerce extérieur biélorusse s’effectue avec la Russie). La Biélorussie se positionne en outre comme un médiateur entre la Russie et l’Occident (ce qui fut le cas durant la crise Ukrainienne, où les négociations de paix se sont déroulées à Minsk).

    En août 2020, les habitants de la dictature biélorusse se sont rendus aux urnes et c’est le dictateur Alexandre Loukachenko qui a été reconduit pour un sixième mandat. Le scrutin a été dénoncé comme frauduleux mais les manifestations colossales qui ont suivi ont été durement réprimées par les forces de l’ordre de la dernière dictature européenne.

     

    Des dictatures sur le continent américain ? L’exemple du Venezuela

    Président de la République vénézuélienne depuis 2013, ayant succédé à Hugo Chavez, Nicolas Maduro fait incontestablement figure de dictateur.

    Alors qu’en 2015, l’opposition avait remporté les élections législatives et souhaitait l’organisation d’un référendum pour destituer Nicolas Maduro, ce dernier a réussi à convoquer une assemblée nationale constituante à sa solde, afin de modifier la Constitution et de s’octroyer les pleins pouvoirs. Ce succès s’explique en partie par l’absence de réelle réaction internationale, les Occidentaux étant davantage préoccupés par la crise syrienne et la menace de l’Etat Islamique que par le devenir du régime vénézuélien.

    Le principal opposant au dictateur vénézuélien, Juan Guaido, s’est auto-proclamé président en janvier 2019. Ce dernier bénéficiait du soutien international mais Nicolas Maduro, allié avec les militaires et la Russie, semble regagner du terrain depuis peu. Depuis l’élection de Joe Biden, le dictateur Nicolas Maduro l’a appelé à « tourner la page », pour entamer une nouvelle ère dans leurs relations diplomatiques. En effet, la dictature latino-américaine est en proie à des embargos et un gel des biens qui contribuent à paralyser son économie.

     

    Les dictatures africaines, l’exemple tchadien

    Une vingtaine de dictatures est recensée sur le continent africain. On dénombre ainsi 11 présidents africains qui sont à la tête de leur pays depuis plus de 15 ans, comme Idriss Déby, président du Tchad depuis 27 ans (jusqu’à sa mort en 2021), ou encore Denis Sassou-Nguesso, au pouvoir depuis plus de 20 ans au Congo.

    Ces régimes s’appuient très souvent à la fois sur une élite disposant des pouvoirs à la fois politique et économique, mais également sur le soutien d’une ethnie, généralement celle du président au pouvoir. En échange de ce soutien, le président au pouvoir essaye de satisfaire les besoins matériels et de richesses de cette ethnie. Une telle politique est dénommée « politique du ventre » par Jean-François Bayart, politologue français (L’État en Afrique : la politique du ventre).

    L’exemple du Tchad est assez révélateur des dictatures africaines. Dès son accession au pouvoir, Idriss Déby s’entoure des membres de son ethnie, les Zaghawa, et les place au sommet de la hiérarchie militaire, ou à des postes importants. Afin de garder un semblant de démocratie, des élections présidentielles ont lieu, en 1996, 2001, 2006, 2011, et 2016, donnant à chaque fois Idriss Déby gagnant avec près de 60% des voix, dès le 1er tour.

    En matière économique, les richesses naturelles du Tchad servent à assurer la pérennité de la dictature. Ainsi, l’exploitation du pétrole tchadien, débuté en 2003, a permis de financer non pas le développement du pays, mais plutôt l’armée tchadienne.

    Les dépenses militaires du Tchad ont ainsi été multipliées par 7 entre 2004 et 2008, passant de 35,3 milliards de francs CFA (53 millions d’euros)  à 275,7 milliards de francs CFA (420 millions d’euros). La priorité donnée au budget militaire permet à la fois d’assurer la stabilité du régime, mais sert également d’outil diplomatique dans les relations internationales. En effet, l’armée tchadienne sert plus ou moins directement les intérêts occidentaux en Afrique subsaharienne où elle tente de maintenir une stabilité dans la région, évitant ainsi un déploiement trop important et coûteux d’armées étrangères.

    En avril 2021, Idriss Déby est décédé et c’est le chef de la junte militaire, Mahamat Déby, le fils d’Idriss Déby, qui s’est proclamé président du Tchad. Celui-ci a désigné le 24 septembre 2021 les membres qui vont composer le parlement temporaire. Cette désignation s’est faite attendre et est contestée par beaucoup, ce qui laisse peser beaucoup d’incertitudes sur l’avenir de la dictature tchadienne.

    Emmanuel Macron recevant Idriss Déby le 11 juillet 2017

     

    L’Érythrée, une dictature sanglante et méconnue

    Moins connue et médiatisée que les autres dictatures dans le monde, la dictature érythréenne est pourtant une des plus violentes et sanglantes d’Afrique. Elle est dirigée d’une main de fer par le président Issaias Afewerki (dirigeant du parti unique du pays) depuis l’indépendance du pays il y a 24 ans.

    Elle s’est progressivement durcie, avec par exemple en 2001, la suppression de tous les médias indépendants et des opposants politiques. La mise en place d’un long service militaire obligatoire (officiellement de 18 mois, mais pouvant durer en réalité plus d’une dizaine d’années), et l’existence de plus de 314 camps de détention dans le pays permettent au régime d’installer la terreur et d’assurer sa pérennité. La répression menée par le régime est telle que, selon l’ONU, plus de 5000 jeunes par mois fuient le pays en direction de l’Ethiopie ou du Soudan. Ainsi, depuis 2004, sur les 5 millions d’habitants de ce pays, ce sont près d’1 million de personnes qui ont quitté le pays et fui sa dictature.

    Ces mouvements migratoires successifs, ainsi que l’instabilité permanente régnant dans la Corne de l’Afrique, sont à l’origine de multiples crises (famines, tensions diplomatiques, troubles ethniques…) ou conflits.

     

    La Birmanie : des dictatures à répétition

    Depuis son indépendance en 1948, la Birmanie a connu une succession de dictatures militaires. Le 1er février 2021, la junte militaire birmane a pris le pouvoir en Birmanie et Aung San Suu Kyin, qui dirigeait jusqu’alors le pays, a été arrêtée. Ce coup d’État militaire a marqué le retour de la Birmanie sous le joug de la dictature.

    Aung San Suu Kyin était un symbole de l’opposition à la junte militaire et de la lutte en faveur de la démocratie. Elle avait initié la transition d’un régime dictatorial à un régime démocratique en 2011. De nombreuses manifestations ont suivi ce coup d’État, mais elles ont été durement réprimées par la junte au pouvoir.

     

    Ainsi, la fin de l’histoire que semblait promettre Francis Fukuyama semble être encore loin : la persistance de dictatures dans le monde, voire même la transformation de certains régimes autoritaires en véritables dictatures indiquent que l’idéal de démocratie n’a pas triomphé, loin de là.

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    Nicolas PREVOSTO

      Etudiant en première année à l'ESSEC et ancien préparationnaire à l'Institution des Chartreux (Lyon). Rédacteur d'articles de géopolitique

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