Bienvenue dans un nouveau cycle d’articles de géopolitique indispensables pour ta réussite aux concours qui arrivent très vite ! Je continue ici avec les notions, concepts, thématiques, expressions incontournables à savoir exploiter à l’écrit dans une copie, comme à l’oral pendant une colle, en prépa ECG. En espérant que ce nouveau format te plaira, bonne lecture ! Et je t’invite à lire la 1ère partie de cet article.
N’hésite pas à consulter tous nos articles méthodologiques en géopolitique pour peaufiner ton travail à la veille des concours : comment faire une bonne introduction de dissertation, comment rédiger une belle étude de cas, ou encore comment réagir à un sujet difficile en géopolitique en prépa ECG…
100 notions géopolitiques incontournables en prépa ECG
Guerre et géopolitique
La guerre est « la continuation de la politique par d’autres moyens », « acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté » pour Karl VON CLAUSEWITZ dans De la guerre
« Guerre hybride » : stratégie militaire qui allie des opérations de guerre conventionnelle, de guerre asymétrique, de cyberguerre.
« C4-ISR » : Computerized Command, Control, Communications, Intelligence, Surveillance and Recognition : les NTIC militaires.
« Economie statecraft » : recourir aux instruments économiques pour répondre aux défis stratégiques
« Minimalisme stratégique » pour Dan TWINING dans la « stealth war » ou guerre furtive
Pacification du monde : « peacekeeping » (maintien de la paix), « peacemaking » (rétablissement de la paix), « peace enforcement » (imposition de la paix) et « peace building » (consolidation de la paix).
La géopolitique des flux
« Autochtone » provient d’ici et « Allochtone » provient d’un endroit différent
« Migration pendulaire » : déplacement domicile-lieu de travail : au Japon, les salariés habitent en moyenne à 200km de leur lieu de travail en raison du prix de l’immobilier : pollution, congestion anti-développement durable…
« Lions africains » selon Acha LEKE : 2/3 du PIB africain : Afrique du Sud, Nigéria, Maroc, Tunisie, Egypte et Angola
Pour Alain TARRIUS dans La Mondialisation par le bas, il existe un courant transnational de personnes et de marchandises qui impliquent des quantités relativement faibles de capital et des transactions peu institutionnalisées, informelles, parfois « semi-légales » ou « illégales », qui sont souvent associées aux pays en voie de développement, mais qui sont cependant présentes sur tout le globe.
« Diaspora » selon Michel BRUNEAU : dispersion d’une population : sous la contrainte, chaînes migratoires, intégration sans assimilation (conservation de l’identité culturelle), développement des échanges matériels et immatériels (exemple chinois : 50 millions, diaspora libanaise plus importante que la population du pays, plus de Juifs à NY qu’en Israël). L’ici, le là-bas et l’ailleurs.
« La globalisation humaine » dans La question migratoire au XXIème siècle de Catherine WITHOL DE WENDEN : « le XXIème siècle s’ouvre sur une aire de migrations mondialisées ».
« Hotspot » : centre d’enregistrement visant à prendre les empreintes des migrants en Italie et en Grèce et camps de réfugiés : Kutupalong au Bangladesh (620 000), Dadaab au Kenya (500 000)
Apatrides : Rohingyas, Kurdes et Bidounes : ils sont privés de tout droit politique, ne peuvent bénéficier de l’éducation et de la santé gratuite comme les citoyens koweïtiens et doivent être parrainés par un Koweïtien pour acheter un bien, obtenir un travail ou se rendre à l’étranger
Tourisme : « Mise en acte de désirs collectifs ou individuels, indissociables d’imaginaires et de représentations » pour Maria GRAVARI-BARBAS
Ecotourisme, darktourisme, tourisme virtuel pour attirer de potentiels touristes
Limites du tourisme : overtourisme (Venise : 30 millions de touristes pour 600 000 habitants), empreinte écologique (8% des gaz à effet de serre), tourismophobie, « disneylandisation » (Sylvie BRUNEL) voire gentrification (AirBnB), tourisme sexuel (800 000 touristes et plus de 10% du PIB de la Thaïlande ! Pattaya et prostitution de mineurs…). Freins du tourisme : printemps arabes, raidissement du régime, attentats terroristes d’où destinations alternatives.
Géopolitique des nouvelles technologies
Cyberespace selon William GIBSON : espace immatériel produit par l’ensemble des relations sociales qui s’établissent via des réseaux de télécommunication informatique interconnectés.
Intelligence artificielle (John MC CARTHY) : ensemble des processus qui permettent d’apprendre à un système numérique pouvant prendre la forme de robots, à interagir avec d’autres robots voire des humains
VPN : Virtual Private Network : réseau privé virtuel pour ne pas laisser de traces de navigation : anonymat
Fin Techs : startups du numérique : Financial Technologies : attaquent les métiers bancaires et financiers traditionnels : PayPal, Lending Club, Kickstarter
« Netéconomie » (Andrée MULLER) : économie née du développement des start-up sur Internet : Amazon, eBay
Licorne : start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars
Les concepts (géo)économiques en géopolitique
« Capitalisme de surveillance » selon Shoshana ZUBOFF
« Libre-échange imposé » : puissances coloniales forcées de s’ouvrir au commerce : traité de Kanagawa au Japon ouvert de force par Matthew Perry en 1854
Libre-échange : libre circulation des marchandises et services délimitée géographiquement
Protectionnismes : protéger de la concurrence étrangère les entreprises intérieures : tarifaire (droits de douane), non-tarifaire (normes et standards : panneaux solaires chinois en Europe), éducateur (industrie naissante de l’étranger), à l’envers (ne plus exporter : la Chine avec ses terres rares) et murky protectionnism (caché)
Dumping : vendre des biens à un prix inférieur à leurs coûts de production, ou les vendre à l’étranger à un prix moins élevé que sur le marché intérieur
Subvention : aide financière accordée par un gouvernement ou un organisme public à une entreprise pour la rendre plus compétitive
L’intégration économique est l’acte d’intégrer qui rassemble des éléments pour former un tout, ou bien augmenter la cohérence d’un tout déjà existant » pour François PERROUX dans L’économie du XXème siècle.
« Currency Principle » défendu par David RICARDO : égalité entre quantité de billets émis et réserves en or, remis en cause aux accords de Kingston en 1976, car trop de billets en circulation…
Irruption du « bitcoin » sur la sphère financière internationale en 2009, monnaie électronique purement scripturale lancée par Satoshi NAKAMOTO, mais nourrit les trafics illégaux sur le darkweb. Cette devise affranchie de toute régulation est très critiquée par les banques centrales et les banquiers.
« Reaganomics » : politiques en matière d’économie du président américain Reagan. Ses quatre piliers furent d’augmenter les dépenses du gouvernement notamment militaires, de réduire les impôts sur le revenu du travail et du capital, de réduire la régulation, et de contrôler l’argent utilisé pour réduire l’inflation.
« Abenomics » : les « trois flèches » : une politique monétaire souple et audacieuse, une relance budgétaire et une stratégie de croissance
Les transports dans la géopolitique
Intermodalité : aptitude d’un système de transport à permettre l’utilisation successive d’au moins deux modes, intégrés dans une chaîne de déplacement.
Multimodalité : disponibilité dans un même lieu (souvent appelée plateforme multimodale) et/ou l’utilisation d’au moins deux modes de transport lors d’un même déplacement : mode routier, ferroviaire, fluvial, maritime, aérien.
André VIGARIE distingue le triptyque « arrière-pays » ou hinterland, « avant-pays » ou foreland et « port »
Canalmania : intense spéculation boursière sur la mise en place de canaux
Railway Mania : intense spéculation boursière sur la mise en place de lignes de chemins de fer
Cabotage : transport de cap en cap, sur de courtes distances
Tramping : transport maritime à la demande
Feedering : relève de la marchandise par des feeders, plus petits navires acheminant les marchandises jusqu’aux ports
Carrier haulage : le transporteur maritime se charge de la marchandise
Merchant haulage : l’expéditeur ou le destinataire se charge de sa marchandise
« Démaritimisation » (André VIGARIE) : en Europe du Nord avec la diversification de leur économie
L’environnement et la santé en géopolitique
Principe de transition épidémiologique (Abdel OMRAN) : Passage d’une mortalité forte dominée par des maladies infectieuses à une mortalité faible liée à des maladies chroniques dégénératives.
« Mithridatisation » : immuniser qq contre un poison par une accoutumance progressive
Principe de « précaution » mis en place par la loi BARNIER : l’absence de certitudes ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives pour prévenir un risque environnemental ou sanitaire.
Risque sanitaire : probabilité que survienne une épidémie voire une pandémie susceptible d’affecter les conditions habituelles de santé publique : il est endémique donc permanent dans les PED
Epidémie : maladie qui s’étend à l’échelle d’une région donnée
Pandémie : épidémie qui s’étend à l’échelle d’un continent ou du monde
Fracture sanitaire : dépend de 5 facteurs : instruction, nourriture/alimentation (qualité), disponibilité alimentaire (quantité), accès à l’eau/assainissement (10 millions d’habitants meurent de maladies hydriques chaque année) et dépenses de santé (accès aux soins)
Maladies à moustiques ou « géopolitique du moustique » (Eric ORSENNA) : paludisme, malaria, fièvre jaune, chikungunya.
Zoonose : maladies dont le pathogène, bactérie, virus ou parasite, peut être transmis de l’animal à l’Homme et inversement.
« Biopolitique » (Michel FOUCAULT) : forme d’exercice du pouvoir qui porte, non plus sur les territoires mais sur la vie des individus, sur des populations, le biopouvoir. Les risques sanitaires peuvent donc aussi bien contribuer à affaiblir un État et ses institutions, qu’à le renforcer.
« Evergreening » (rajeunissement) pour lutter contre la mise sur le marché de génériques après 20 ans, en créant de nouveaux brevets (insuline). Georges Soros avouait que les FTN pharmaceutiques dépensaient plus d’argent pour rémunérer les actionnaires, que pour financer la recherche.
Transhumanisme : mouvement qui, en s’appuyant sur les progrès de la biologie et de l’intelligence artificielle, défend l’idée de transformer ou dépasser l’homme pour créer un post-humain, ou un transhumain, aux capacités supérieures à celles des êtres actuels.
Altermondalisme : courant de protestation fondé sur l’idée que d’autres formes d’organisation du monde que les formes de la mondialisation libérale sont possibles.
Jacques SAPIR entrevoit le retour du pouvoir en priorité donné aux Etats plutôt qu’aux marchés à travers la notion de Démondialisation paru en 2008
Brad SETSER conçoit une « Déglobalisation » : pays amené à résoudre ses problèmes sans compter sur les autres, contraction des échanges multilatéraux, renforcement des échanges bilatéraux.
Pourtant Roland ROBERTSON préfère prôner une « Glocalisation » qui suit le schéma « think global, act local » dans les années 90 : s’adapter à la demande suivant le particularisme de chaque acheteur. Exemple de la restauration de IKEA qui s’adapte aux spécialités culinaires de chaque région du monde.
Quelques concepts généraux à connaître pour le concours en géopolitique
Plan d’Ajustement Structurel (PAS) : programme de réformes économiques que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale mettent en place pour permettre aux pays touchés par de grandes difficultés économiques de sortir de leur crise économique.
« Diplomatie des stades » : Chine et Afrique : construction de stades contre matières premières (CAN au Gabon)
« Happening sportif » et « host diplomacy » : volonté d’un acteur de d’accueillir des événements sur un territoire donné : sponsoring du BARCA, achat du PSG, Bein Sport (Nasser al-Khelaïfi) et 2022, mais controversée : stade climatisé à Doha. Ouvriers esclaves et centaines de morts sur les chantiers.
« Géopolitique » : selon Yves LACOSTE, étude des rapports de force entre Etats ramenée à l’espace, aux différentes échelles géographiques.
« Economie-Monde » selon Fernand BRAUDEL, territoire dynamique polarisé par un centre économique autonome qui exerce une influence voire une domination sur sa périphérie
Déflation : baisse des prix et des salaires
Désinflation : inflations mais de plus en plus faible
Taylorisme : selon l’OST, répétition de tâches simples, quantifiées, ouvriers payés 3$ par jour
Fordisme : selon l’OST, spécialisation des tâches avec tapis convoyeur, augmentation du pouvoir d’achat des ouvriers payés 5$ par jour : deviennent des consommateurs
Prolétariat selon MARX, classe sociale des ouvriers, ceux qui n’ont pour richesse que leur famille et leur force de travail
« Brutalisation » des sociétés selon George MOSSE : banalisation de la violence ou « banalité du mal » pour Hannah ARENDT.
Etat selon Max WEBER dans Le Savant et la Politique : autorité souveraine en charge de la gestion politique et administrative (gouvernement) d’une population sur un territoire (la nation) délimité par des frontières.
Etat-Providence : défini dans le rapport Beveridge (1942) comme l’ensemble des interventions étatiques dans le domaine socio-€ visant à assurer un certain niveau de sécurité et de bien-être social à l’ensemble de la population. Exemple de la création du National Health Service en 1948.
« Failed State » ou Etat en déliquescence/failli : qui ne respecte pas ses missions essentielles : l’Etat de droit
Balkanisation (politique), Libanisation (culturel, religieux), Somalisation (failli), Saoudisation (social)
« Génocide » selon Raphaël LEMKIN, extermination systématique et volontaire d’un peuple
« Guerre Froide » selon Bernard BARUCH et Walter LIPPMANN, période de tensions et de confrontations idéologiques, politiques, Europe entre USA et URSS et leurs alliés de 47 à 91 mais sans confrontation directe.
« Pax Atomica » selon John Lewis GADDIS : période de tensions graves sans conflit militaire majeur entre les USA et l’Union soviétique pendant la guerre froide. Le terme est également parfois utilisé pour décrire l’ère post-Seconde Guerre mondiale : l’ère post-atomique.
MAD pour Mutually Assured Destruction : « équilibre de la terreur » avec les Armes de Destruction Massives (ADM)
Tactique « du salami » selon RAKOSI en Hongrie, l’Intérieur et l’Armée organisent des élections pour éliminer adversaires : soit rejoindre coalition communiste, soit se retirer de la vie politique.
Glasnost : politique de GORBATCHEV de transparence : il reconnaît les erreurs et mensonges du passé et assouplit le contrôle des infos.
Perestroïka : « restructuration » de GORBATCHEV : plus de démocratie et apparition d’un secteur privé.
Socialisme scientifique : selon MARX, ENGELS et LENINE, lutte des classes, les ouvriers doivent s’unir pour s’emparer du pouvoir et collectiviser les moyens de production
Socialisme réformiste : selon JAURES, BLUM, démocratie, parti politique qui défend les intérêts des ouvriers, se posent la question sociale pour le progrès.
Socialisme de marché : selon Deng XIAOPING dès 1978 avec les « 4 Modernisations » : politique d’ouverture avec l’Occident et de libéralisation : droit à la propriété privée et une certaine moyennisation de la société.
Nassérisme : doctrine de force d’émancipation du monde arabe prônée par Nasser en Egypte : féroce anti-occidentalisme, panarabisme et affection pour l’URSS.
« Tiers-Monde » selon Alfred SAUVY en 1952, états nouvellement indépendants qui n’appartiennent ni au bloc de l’Ouest, ni de l’Est, grande pauvreté, exploitation par les Grands : « Trois mondes, une planète ».
Non-alignement : mouvement qui rassemble 25 pays à Belgrade en 1961 qui soutient le neutralisme, avis qui n’est dicté par aucun des 2 Grands, regroupe pays Afrique, Asie, Amérique Latine et Yougoslavie (communisme autogestionnaire de Tito).
Cartiérisme : idéologie prônant la fin du colonialisme : « La Corrèze avant le Zambèze » Raymond CARTIER
Politique de « petits pas » de Robert SCHUMAN et Jean MONNET : logique fonctionnaliste, gradualiste, incrémentale : intégration économique pour mener à une entente politique.
Politique de « la chaise vide » menée par DE GAULLE en 1965 visant à se rendre présent par absence pour être mieux craint et respecté, blocage contre le refus du Plan Fouchet (diminution des pouvoirs du Parlement et de la Commission).
« Technostructure » selon John Kenneth GALBRAITH dans Le Nouvel Etat Industriel, la décision et le pouvoir échappent de plus en plus à un seul individu, ancien capitaine d’industrie (familiale), pour revenir entre les mains du détenteur du capital dont les actionnaires et les « managers » de BURNHAM.
Théorie des « fertilisations croisées de branche à branche » selon SAVALL et ZARDET : interaction et émulation entre ≠ services de l’entreprise qui permet la montée en gamme du produit et de sa qualité, ainsi qu’un approfondissement de la Recherche (Invention) et Développement (Innovation).
Modèle du « carré magique » en Allemagne reste un idéal vers lequel tendre selon Nicholas KALDOR : taux de chômage faible, inflation faible, croissance économique forte, balance commerciale forte.
Toyotisme : développé dans les années 30 au Japon par Taiichi OHNO, selon l’OST, méthode du Kanban et du Just-In-Time avec les 5 Zéros : stock, défaut, délai, papier, panne, inclue une forte automatisation et une réflexion patrons avec ouvriers : flux tendus.
Wintelisme : nouvelles méthodes de travail fondées sur les NTIC : conjonction d’un microprocesseur Intel et de l’industrie du logiciel Windows.
Rapport BRUNDTLAND de 1987 par l’ONU qui évoque le Développement Durable comme un mode de développement qui répond aux besoins des générations actuelles, sans compromettre ceux des générations futures.
Schéma de LAFFER : années 80, seuil atteint des prélèvements fiscaux, ainsi danger de l’évasion et fraude fiscales, ou économie souterraine, ainsi, pour éviter que les recettes de l’Etat ne s’effondrent, diminuer progressivement l’impôt sur le revenu → travailler plus pour gagner plus.
Phénomène « NIMBY » ou Not In My BackYard (Pas dans mon jardin) : société civile qui cherche à défendre ses intérêts en refusant des aménagements à proximité de chez soi, mais en reconnaissant qu’ils sont indispensables.
« Effet tunnel » selon Pierre VELTZ, situation d’un espace traversé par un axe de transport, mais n’en bénéficiant pas.
Mondialisation : « processus d’extension de l’économie marchande puis capitaliste à l’ensemble de l’espace planétaire, qui a accéléré la mise en relation des territoires, des sociétés et des Hommes, a engendré une multiplication des flux et une hiérarchisation des territoires » selon Laurent CARROUE dans Géographie et Géopolitique de la mondialisation, processus non linéaire et qui a renforcé les interdépendances.
« Firmes Multidomestiques » selon Julien SAVARY, vendent là où elles produisent et exportent peu, pas une menace pour l’emploi car pas encore de concurrence ni de compétitivité : secteurs abrités.
Taxe TOBIN : Prix Nobel d’économie, propose une taxe sur les transactions financières pour limiter la volatilité des taux de change.
« Destruction créatrice » d’après SCHUMPETER qui constate des « grappes d’innovation successives », processus de disparition de secteurs d’activité économique et apparition de nouvelles activités : innovation=rupture et relance la croissance.
« Triade » selon Kenichi OHMAE dans Triad Power, il définit en 1985 3 pôles de l’économie mondiale : le Japon, les USA et la CEE. Aujourd’hui, on parle de l’Asie du Sud-Est (littoral chinois, Japon, Corée du Sud), de l’UE et de l’Amérique du Nord.
Croissance économique en Asie et développement industriel d’abord au Japon (années 50), puis « dragons » (années 60 en Corée du Sud, Taïwan, Singapour, Hong-Kong), « bébés tigres » (années 70 en Malaisie, Indonésie, Thaïlande, Philippines, Vietnam), « BRICS » (années 80), « jaguars » (années 90 au Mexique, Argentine, Chili, Colombie), voire aujourd’hui les « lions » en Afrique.
Consensus de Washington en 1989 : corpus de mesures d’inspiration libérale rédigé par l’économiste américain John WILLIAMSON appliquées aux économies en difficulté face à leur dette par les institutions financières internationales siégeant à Washington (Banque mondiale et Fonds monétaire international) et soutenues par le département du Trésor américain.
Consensus de Pékin : diplomatie et modèle de développement chinois : non-ingérence et développement structurel (chemins de fer, barrages…) et économique (industries, mines, pétrole…) : stratégie win/win sans regard pour le régime politique concerné.
Groupe de Visegrad ou V4 : République Tchèque, Pologne, Hongrie et Slovaquie créé en 1991, groupe qui a permis à ces pays de s’intégrer à l’UE en 2004 d’établir des valeurs communes.
Te voilà désormais davantage au fait des principales notions géopolitiques à maîtriser pour les concours ! Si tu souhaites approfondir tes connaissances sur ces notions centrales en prépa ECG, n’hésite pas à lire notre article qui traite d’autres mots de géopolitique.
