Pour se démarquer aux concours, il est primordial d’avoir un vocabulaire varié. C’est ce facteur qui transforme une bonne copie en une excellente ! Pour y parvenir, il est nécessaire de bien « s’armer » pour les exercices de traduction et de rédaction.

Voici quelques astuces à suivre pour enrichir son vocabulaire afin de faire la différence aux concours.

#1 – La plus évidente : le cours

Certes, c’est l’astuce la plus évidente étant donné que tout le monde utilise son cours pour progresser, mais encore faut-il trouver la bonne méthode pour assimiler toutes ces listes de mots à apprendre.

Tout d’abord, il faut s’entraîner régulièrement, ce n’est pas parce qu’on a appris par cœur une liste de vocabulaire la veille d’une interrogation en décembre qu’on va s’en souvenir en avril sans devoir la relire. On peut bien réserver un petit créneau dans notre emploi du temps pour revoir le vocabulaire. J’y consacrais 15 à 30 minutes environ par jour. Tous les jours, je revoyais une thématique différente (vocabulaire du business le lundi, politique le mardi, etc.).

Cette méthode de travail est pertinente pour apprendre un vocabulaire qui sera plus utile en traduction.

Concernant l’expression écrite, on peut repérer des synonymes de mots qu’on utilise souvent dans les articles de presse donnés par notre professeur. Le vocabulaire employé est très riche et il y a beaucoup de synonymes de mots de liaison qu’on utilise très souvent en essai. Par exemple, dans un article de presse, j’ai trouvé un bon synonyme du mot widespread, c’est le mot ubiquituous.

N.B. : Il faut savoir sectionner son vocabulaire, c’est-à-dire ne pas apprendre des mots qu’on utilise très peu (j’avais appris la traduction d’échafaudage en anglais).

#2 – Le travail en plus : les lectures

Se contenter du cours serait une grave erreur, il est très important d’avoir quelques lectures en parallèle. Ces lectures peuvent être des articles de presse (très utiles, car on reste au courant des actualités) ou des livres (très utiles aussi, car on enrichit notre culture générale). Pour ceux qui ne sont pas de très grands lecteurs, les pièces de théâtre sont faciles à lire et très intéressantes. Cependant, il faut savoir être efficace et trouver le bon moyen de repérer et d’assimiler ces mots.

En outre, comme je l’ai dit précédemment, il faut aussi bien cibler le vocabulaire qu’on trouve dans ces lectures.

#3 – Les annales et les DS

Cette astuce est pour moi la plus utile et la plus efficace pour bien enrichir son vocabulaire pour les traductions. Lors de DS ou d’entraînements d’annales, il y aura forcément des mots qu’on aura du mal à traduire. Lors de la correction, il est important de bien revoir ce mot et même de le noter quelque part. Cette méthode est d’autant plus pratique, car ce sentiment de frustration qu’on a eu de ne pas avoir pu trouver ce mot nous aide à le retenir plus facilement. En effet, on apprend mieux de ses erreurs.

Enfin, pour ne pas perdre ces nouveaux mots, soit on le rajoute dans une liste de vocabulaire, soit on garde la correction de toute la traduction si le texte était très complexe.

#4 – Les erreurs à éviter

  • Ne pas faire de listes de vocabulaire utile
  • Ne pas classer les mots par thématique
  • Faire une liste de mots exhaustive
  • Essayer d’apprendre tous les mots complexes
  • Ne pas revoir le vocabulaire régulièrement
  • Prôner le vocabulaire à la grammaire. Il est inutile de connaître la traduction d’échafaudage si l’on ne connaît pas la différence entre many et much.

Teste-toi sur ce quiz de vocabulaire en anglais !

Profites-en pour aller jeter un coup d’œil à cet article qui aide à résumer un article de colle de manière efficace.