L’espagnol n’a pas de mot équivalent pour dire « on », et cette tournure nécessite donc une traduction spécifique en fonction de ce que « on » signifie dans le contexte.

Lorsque l’on souhaite énoncer une vérité générale, une habitude

L’espagnol utilise se + verbe conjugué. 

Exemple :

On pouvait aller à pied jusqu’au centre-ville.

Se podía ir andando hasta el centro de la ciudad.

Attention : lorsque la construction est se + verbe + nom au pluriel, on accorde SAUF si le nom au pluriel est un COD de personne et qu’il y a donc un a devant !

Exemples :

Dans ce restaurant, on fait des crêpes.

En este restaurante se hacen crepes.

En revanche, on dira :

En cours, on écoute les professeurs.

En clase, se escucha a los profesores.

Lorsque « on » est mis pour « nous » en français

L’espagnol nécessite dans ce cas-là de passer au « nous ». On emploiera donc nosotros, de sorte que la phrase reste claire et que son sens ne soit pas modifié.

Exemple :

On pourrait faire un gâteau pour son anniversaire !

¡Podríamos hacer un pastel par su cumpleaños!

 

Lorsque l’on ne sait pas exactement qui est le « on » ou que l’on souhaite parler d’événements ponctuels

L’espagnol utilisera la troisième personne du pluriel pour montrer que la personne désignée par le « on » est confuse, qu’il s’agit de plusieurs personnes et que le locuteur ne s’inclut pas dans le « on ». On utilise particulièrement cette tournure pour parler d’un bruit qui court, d’une rumeur…

Exemples :

On raconte au village qu’il sort de prison et qu’il est dangereux.

Cuentan en el pueblo que sale de la cárcel y que es peligroso.

On a arrêté le voleur.

Han detenido al ladrón.

Lorsque l’on énonce une règle générale

L’espagnol privilégie l’usage de uno. L’emploi de uno est rare ! Ce n’est vraiment que pour les règles générales qui s’appliquent également au locuteur.

Exemple :

Lorsque l’on fait les choses hâtivement, on ne peut pas les faire bien.

Cuando uno hace las cosas con prisa no le pueden salir bien.

Dans la seconde partie de la phrase, le reprend uno.

Dans ce cas, uno s’accorde. Par exemple, si une règle ne concerne que les femmes, on trouvera la tournure unas.

On utilise également uno lorsque le verbe qui suit est pronominal, de sorte à éviter la succession de deux se.

Exemple :

Après une trahison, on s’imagine tout le temps qu’on nous ment.

Después de una traición, uno se imagina siempre que le mienten.