Les petites vielles de Baudelaire - Analyse pour dissertation de culture générale (CG) en prépa ECG

Nous avons produit l’analyse du poème Les Petites Vieilles de Baudelaire dans le cadre de l’étude du thème de culture générale du concours de prépas économiques et commerciales (ECG). Néanmoins, cette analyse approfondie peut servir l’ensemble des étudiants. Il s’agit en effet d’enrichir sa culture générale aussi bien littéraire que philosophique, avec un extrait d’une des nombreuses oeuvres de Charles Baudelaire.

Les petites vieilles de Baudelaire (extrait choisi pour l’analyse)

Retrouve tout d’abord l’extrait des Petites vieilles de Baudelaire que nous t’avons sélectionné :

I

Dans les plis sinueux des vieilles capitales,
Où tout, même l’horreur, tourne aux enchantements,
Je guette, obéissant à mes humeurs fatales
Des êtres singuliers, décrépits et charmants.

Ces monstres disloqués furent jadis des femmes,
Éponine ou Laïs ! Monstres brisés, bossus
Ou tordus, aimons-les ! ce sont encor des âmes.
Sous des jupons troués et sous de froids tissus

Ils rampent, flagellés par les bises iniques,
Frémissant au fracas roulant des omnibus,
Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques,
Un petit sac brodé de fleurs ou de rébus ;

Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ;
Se traînent, comme font les animaux blessés,
Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes
Où se pend un Démon sans pitié ! Tout cassés

Qu’ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille,
Luisants comme ces trous où l’eau dort dans la nuit ;
Ils ont les yeux divins de la petite fille
Qui s’étonne et qui rit à tout ce qui reluit.

– Avez-vous observé que maints cercueils de vieilles
Sont presque aussi petits que celui d’un enfant ?
La Mort savante met dans ces bières pareilles
Un symbole d’un goût bizarre et captivant,

Et lorsque j’entrevois un fantôme débile
Traversant de Paris le fourmillant tableau,
Il me semble toujours que cet être fragile
S’en va tout doucement vers un nouveau berceau ;

A moins que, méditant sur la géométrie,
Je ne cherche, à l’aspect de ces membres discords,
Combien de fois il faut que l’ouvrier varie
La forme de la boîte où l’on met tous ces corps.

Introduction de l’analyse de l’oeuvre poétique de Baudelaire

Dans l’esthétique de la laideur, on peut dire que Baudelaire est un précurseur. Aussi, en ce qui concerne la description de la vieillesse, il se distingue nettement de Ronsard (voir l’article sur « Quand vous serez bien vieille »), qui ne perçoit aucune beauté dans les traits d’une vieille femme. Baudelaire offre un portrait assez pitoyable de la vieillesse, tout en mêlant un sentiment de tendresse envers celle-ci. Comment Baudelaire fait-il du corps considéré comme laid, – le corps des vieilles femmes – un objet de beauté ?

Alors que Ronsard prévient Hélène qu’aucune vieille femme n’est la Muse des poètes, Baudelaire, lui, dédie un poème à ces créatures qu’il trouve mystérieuses. Il prouve à nouveau la modernité de son esthétisme, et sa rupture avec les codes classique de la poésie : les thèmes qu’il aborde est à l’opposé de la tradition. Ainsi, tout en respectant les règles poétiques formelles, Baudelaire choisit de renverser les codes et, littéralement, de créer du neuf avec du vieux. C’est en cela que Les petites vieilles de Baudelaire est une oeuvre très pertinente à étudier pour ta dissertation de CG.

Des petites vieilles monstrueuses

Au premier abord, le rapport qu’entretient le poète avec les « petites vieilles » est ambigu : il les compare à des monstres mais invite dans le même temps à les aimer. On peut alors se dire qu’il voit des aspects d’elles que les autres ne voient pas : elles sont humaines, elles furent jeunes et belles un jour. Il distingue leur humanité au-delà de leur physique défraîchi.

Des femmes ?

Les personnages mis en scène dans le poème de Baudelaire sont des « petites vieilles », comme si elles n’avaient jamais été caractérisées que par leur âge avancé. De fait, elles furent « jadis des femmes » v.5, ce qui laisse à penser qu’elles ne disposent plus, effectivement, de leur humanité.

Elles se sont transformées en créatures laides que personne ne saurait précisément identifier, et caractérisées par leurs déformations. Elles sont ainsi devenues des vestiges d’un autre temps, des « reliques » v.11. A tel point qu’elles sont terriblement affaiblies, puisque plus aucune force vitale ne les régit. Les petites vieilles de Baudelaire deviennent presque irréelles, de simples silhouettes ou « fantômes débiles » v.25.

… Ou des monstres ?

Baudelaire n’est pas dupe dans son poème : le corps des vieilles femmes n’est pas harmonieux, elles ont une apparence monstrueuse : ce sont des « monstres disloqués » v5, « brisés, bossus ou tordus » v.6, « tout cassés » v.16 et même « discords » v.30. Le poète ne rechigne pas à admettre leur laideur : au contraire, il la met en avant. Il peint ainsi des créatures pathétiques et souffrantes. Elles sont proches de la terre, « rampent » v.9, « se traînent » v.13, et sont donc plus proches de la boue que des cieux.

De la tendresse pour les petites vieilles

Les petites vieilles sont des êtres rejetés de la société, que chacun méprise ou tout du moins regarde avec pitié ; ce sont des parias, autrefois membre de cette même société. Elles sont difformes et plus personne ne prendrait de plaisir à les regarder. Pourtant, il existe encore une figure qui les contemple et encense leurs traits : c’est le poète. Pas n’importe lequel : celui qui a écrit « L’Albatros », poème qui décrit le poète comme un être rejeté par tous. Baudelaire n’était en effet pas une personne des plus sociables, et il était lui-même considéré comme laid. Il semble ainsi assez évident de faire le parallèle entre lui et les petites vieilles qu’il décrit et pour qui il ressent de la tendresse.

Description froide de créatures indéterminées dans le poème de Baudelaire

Le ton du poème paraît très détaché au premier abord. Baudelaire fait comme une description des « petites vieilles » à la manière d’un scientifique : il les regarde, les observe, les décrit avec des termes crus, terre-à-terre. Il les « guette » v.3, ces créatures qui « rampent » v.9, « trottent » v.13, « se traînent », v.14. Il étudie leur comportement et se décrit lui-même comme une sorte de scientifique, « méditant sur la géométrie » v.29. Le ton de ces vers sont encore plus froids et cyniques lorsque l’on voit qu’il portait une réflexion sur la mort prochaine des petites vieilles : il établit un parallèle entre lui-même et un géomètre afin d’illustrer la façon dont il considère la forme et la taille du cercueil qui sera offert aux petites vieilles.

De fait, le poète s’interroge à propos de ces êtres pendant qu’il les observe. Elles lui semblent ainsi ambivalentes, pleines de contradictions. De nombreuses antithèses les illustrent. Au vers 6 de son oeuvre, Baudelaire les compare à « Eponine ou Laïs » : Eponine est une femme qui représente la vertu, et Laïs représente le vice ; elles symbolisent à la fois le bien et le mal dans son poème.

Cela traduit le caractère ambivalent de la femme, ce que Baudelaire illustre souvent dans ses poèmes à l’instar des petites veilles. Il oppose également l’intériorité à l’extériorité de ces petites vieilles. A l’intérieur d’un corps disloqué, difforme, monstrueux, se trouve en fait une « âme » v.7 que l’on peut distinguer à travers des « yeux divins de la petite fille » v.19, des « yeux mystérieux » v.35. On le sait, les yeux sont « le miroir de l’âme » : ils expriment sans mots ce qui se cache en profondeur. Grâce aux yeux de celles qui furent des femmes, en apparence laides et vieilles désormais, on peut désormais voir les restes d’une âme d’enfant, prisonnier d’un corps monstrueux.

Une description faussement froide de la part du poète

Baudelaire invite en fait à la tendresse envers ces créatures malgré leur apparence.

Une autre opposition est encore présente dans le poème, qui cette fois discorde avec le ton froid du scientifique : le poète balance entre la répulsion, comme on a pu le voir précédemment avec les « corps disloqués » et autres adjectifs, et la fascination. Les substantifs et adjectifs sont en effet nombreux : « enchantements » v.2, « charmants » v.4, … Les petites vieilles ne sont pas que des fantômes du passé, ce sont une source d’inspiration et de fascination pour le poète. Il voit en elles quelque chose qui inspire sa pitié en même temps qu’il a un sentiment de dégoût, puisqu’il arrive à voir au-delà de la carapace de leur corps.  

De fait, le ton n’est que superficiellement cruel, car on ressent l’indéniable pitié ou charité du poète face à ces créatures : « aimons-les » v.4, « divins » v.19, … Par ailleurs, il semble ressentir une véritable sympathie (au sens étymologique : capacité à partager les mêmes sentiments, les mêmes émotions) face à ces vieilles qui paraissent être le miroir du spleen que ressent Baudelaire, ce qui nous amène vers notre dernière partie de cette analyse.

Le prétexte poétique baudelairien : rendre un corps laid en un sujet noble

Les petites vieilles, incarnations poétiques de Paris

Paris semble ainsi être le lieu parfait pour décrire la laideur selon Baudelaire, le sale : à cette époque, la ville sent mauvais, héberge de nombreuses maladies, n’est pas encore rénovée par Haussmann, etc. En effet, il ne faut pas creuser très loin pour observer la comparaison entre les petites vieilles et la ville de Paris. Tout d’abord, la rencontre entre le poète et les petites vieilles se fait dans la ville, espace problématique, entre laideur et envoûtement : « Dans les plis sinueux des vieilles capitales, / Où tout, même l’horreur, tourne aux enchantements » v.1 et 2. Baudelaire la décrit ensuite à l’aide d’hyperboles antithétiques, entre « horreur » et « enchantements ». Aux enchantements peut aussi se raccorder le domaine du rêve, qu’on peut voir avec les « plis sinueux », qui se rapportent à une ville labyrinthique, ou bien aux rides des petites vieilles.

Autour du poète, l’espace devient de plus en plus complexe à mesure des descriptions que l’on analyse. La réalité est ainsi présente avec la laideur, la multitude de la foule, les bruits urbains tels que ceux des omnibus. Mais l’imaginaire tend toujours à se battre pour gagner du terrain : le labyrinthe, les spectres des petites vieilles, … La réalité urbaine est ainsi transformée en terrain de jeu de l’imagination de Baudelaire, ce qui révèle son intériorité ainsi que son projet poétique.

Analyse de la beauté dans la laideur

De fait, le poème illustre parfaitement le projet ainsi que l’intériorité de Baudelaire : dans l’épilogue des Fleurs du Mal, il écrit « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Le but est de réinventer la beauté, de ne plus se concentrer sur le Beau classique. Le laid, le difforme, le sale sont de nouvelles formes de beauté. Le paysage urbain a ainsi été réhabilité par le poète. Imaginez Paris en 1857 : vieille, sale, pauvre, grouillant de monde. Les poètes romantiques surtout, ceux de la génération avant Baudelaire, n’aimaient que les paysages naturels et grandioses. Baudelaire réhabilite ainsi la beauté dans la laideur, et les petites vieilles sont une incarnation de Paris : personne ne les trouve belles, elles sont des « monstres disloqués » v.5, « décrépits » v.4.

Ce poème reflète ainsi la pensée et l’esthétique de la laideur de Baudelaire : le laid et le mal sont des sujets poétiques d’où peut venir la beauté : « Le Beau est toujours bizarre ». Dans la ville d’ailleurs, « l’horreur » v.2 du lieu « tourne aux enchantements » v.2 ; et les petites vieilles sont à la fois des créatures « décrépits » et « charmants ». En effet, pour Baudelaire, ces mots ne sont pas des antithèses : ils peuvent aller ensemble sans se contredire. Là est donc toute la modernité de la pensée de Baudelaire : la laideur est ainsi son objet poétique phare.

Urbanisme, laideur et modernité

Toute cette esthétique de la laideur est très nouvelle pour l’époque, et cette volonté témoigne de la modernité de Baudelaire quant à sa vision du beau. Pour le poète, la définition de la modernité tient ainsi en ces quelques mots : « La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. » On retrouve dans cette définition les petites vieilles : ce sont des êtres qui vont bientôt mourir, qui ne sont là que temporairement. Au travers de leur description, Baudelaire parvient à « tirer l’éternel du transitoire ». En effet, les petites vieilles sont à la fois dans le passé et dans le présent : elles sont des vestiges du passé se mouvant dans un paysage urbain bien actuel ; de simples passantes que le poète décrit fugitivement dans son poème.

Le poète n’idéalise ainsi pas le réel comme la plupart encore de ses contemporains ou des romantiques. Il fait en effet osciller son poème entre prosaïsme et onirisme. La beauté n’est néanmoins pas totalement absente, elle est transformée : c’est une poésie urbaine. Ainsi, Baudelaire dans les petites vieilles, se fait « mémoire du présent », quand l’art classique considérait jusque là faire une poésie de l’immuable uniquement.

Conclusion de l’analyse du poème Les Petites Vieilles de Baudelaire

En conclusion, ce poème a tout pour se distinguer du XVIe siècle, et de la vision de la beauté de Ronsard. Alors que ce dernier ne voit de la beauté qu’en une jeune femme, aux traits physiques apparemment dignes des canons de beauté, Baudelaire se veut plus subversif encore en créant une poétique de la boue. Il décrit en effet dans son poème des petites vieilles, parfois à la manière d’un scientifique froid, mais le plus souvent en manifestant toute la tendresse qu’il voit en ces êtres qui lui ressemblent finalement beaucoup. Le poète met ainsi en œuvre son projet : prendre de la boue pour la transformer en or. Baudelaire est ainsi celui qui a transformé le paysage urbain apparemment laid et sale en un sujet poétique beau et fascinant.

Les petites vieilles de Baudelaire (poème en entier)

Voici ensuite l’extrait complet des Petites vieilles de Baudelaire :

À Victor Hugo

I

Dans les plis sinueux des vieilles capitales,
Où tout, même l’horreur, tourne aux enchantements,
Je guette, obéissant à mes humeurs fatales
Des êtres singuliers, décrépits et charmants.

Ces monstres disloqués furent jadis des femmes,
Éponine ou Laïs ! Monstres brisés, bossus
Ou tordus, aimons-les ! ce sont encor des âmes.
Sous des jupons troués et sous de froids tissus

Ils rampent, flagellés par les bises iniques,
Frémissant au fracas roulant des omnibus,
Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques,
Un petit sac brodé de fleurs ou de rébus ;

Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ;
Se traînent, comme font les animaux blessés,
Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes
Où se pend un Démon sans pitié ! Tout cassés

Qu’ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille,
Luisants comme ces trous où l’eau dort dans la nuit ;
Ils ont les yeux divins de la petite fille
Qui s’étonne et qui rit à tout ce qui reluit.

– Avez-vous observé que maints cercueils de vieilles
Sont presque aussi petits que celui d’un enfant ?
La Mort savante met dans ces bières pareilles
Un symbole d’un goût bizarre et captivant,

Et lorsque j’entrevois un fantôme débile
Traversant de Paris le fourmillant tableau,
Il me semble toujours que cet être fragile
S’en va tout doucement vers un nouveau berceau ;

À moins que, méditant sur la géométrie,
Je ne cherche, à l’aspect de ces membres discords,
Combien de fois il faut que l’ouvrier varie
La forme de la boîte où l’on met tous ces corps.

– Ces yeux sont des puits faits d’un million de larmes,
Des creusets qu’un métal refroidi pailleta…
Ces yeux mystérieux ont d’invincibles charmes
Pour celui que l’austère Infortune allaita !

II

De Frascati défunt Vestale enamourée ;
Prêtresse de Thalie, hélas ! dont le souffleur
Enterré sait le nom ; célèbre évaporée
Que Tivoli jadis ombragea dans sa fleur,

Toutes m’enivrent ; mais parmi ces êtres frêles
Il en est qui, faisant de la douleur un miel
Ont dit au Dévouement qui leur prêtait ses ailes :
Hippogriffe puissant, mène-moi jusqu’au ciel !

L’une, par sa patrie au malheur exercée,
L’autre, que son époux surchargea de douleurs,
L’autre, par son enfant Madone transpercée,
Toutes auraient pu faire un fleuve avec leurs pleurs !

III

Ah ! que j’en ai suivi de ces petites vieilles !
Une, entre autres, à l’heure où le soleil tombant
Ensanglante le ciel de blessures vermeilles,
Pensive, s’asseyait à l’écart sur un banc,

Pour entendre un de ces concerts, riches de cuivre,
Dont les soldats parfois inondent nos jardins,
Et qui, dans ces soirs d’or où l’on se sent revivre,
Versent quelque héroïsme au cœur des citadins.

Celle-là, droite encor, fière et sentant la règle,
Humait avidement ce chant vif et guerrier ;
Son œil parfois s’ouvrait comme l’œil d’un vieil aigle ;
Son front de marbre avait l’air fait pour le laurier !

IV

Telles vous cheminez, stoïques et sans plaintes,
À travers le chaos des vivantes cités,
Mères au cœur saignant, courtisanes ou saintes,
Dont autrefois les noms par tous étaient cités.

Vous qui fûtes la grâce ou qui fûtes la gloire,
Nul ne vous reconnaît ! un ivrogne incivil
Vous insulte en passant d’un amour dérisoire ;
Sur vos talons gambade un enfant lâche et vil.

Honteuses d’exister, ombres ratatinées,
Peureuses, le dos bas, vous côtoyez les murs ;
Et nul ne vous salue, étranges destinées !
Débris d’humanité pour l’éternité mûrs !

Mais moi, moi qui de loin tendrement vous surveille,
L’œil inquiet, fixé sur vos pas incertains,
Tout comme si j’étais votre père, ô merveille !
Je goûte à votre insu des plaisirs clandestins :

Je vois s’épanouir vos passions novices ;
Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus ;
Mon cœur multiplié jouit de tous vos vices !
Mon âme resplendit de toutes vos vertus !

Ruines ! ma famille ! ô cerveaux congénères !
Je vous fais chaque soir un solennel adieu !
Où serez-vous demain, Èves octogénaires,
Sur qui pèse la griffe effroyable de Dieu ?

Te voilà maintenant prêt à analyser convenablement le poème des Petites vieilles de Baudelaire ! Tu peux d’ailleurs retrouver notre article sur la géante monstrueuse de Baudelaire ! Ensuite tu pourras lire notre article sur la mémoire du bonheur bourgeois de Baudelaire.