En ce mois de février, il peut être intéressant de revenir sur quelques-uns des grands faits de l’actualité économique du mois dernier. Un précédent compte rendu, concernant la fin de l’année 2021, est disponible sur Major-Prépa.
4 janvier
Le trafic aérien mondial a – à nouveau – particulièrement été touché par la hausse spectaculaire du nombre de malades du variant Omicron, notamment en raison de l’absence d’équipages entiers, considérés comme cas contact. La conséquence ? Des milliers de « vols à vide », c’est-à-dire des avions littéralement vides. La compagnie allemande Lufthansa annonçait ainsi se voir forcée à exécuter environ 18 000 vols « inutiles », quasiment vides de passagers.
Pourquoi ? La régulation européenne actuelle alloue des créneaux de départ et d’atterrissage aux compagnies aériennes dans les aéroports en fonction du pourcentage d’exécution de leurs vols. Pour conserver ces précieux créneaux, les compagnies sont de fait contraintes à faire voler leurs avions, et ce, peu importe s’ils sont pleins ou vides. De nombreuses critiques ont été émises, aussi bien par les écologistes que par les compagnies aériennes elles-mêmes. Une règle similaire en place aux États-Unis a déjà été mise en pause jusqu’au 26 mars pour la plupart des aéroports en raison de la pandémie.
8 janvier
Le taux de chômage est tombé à 3,9 % au mois de décembre aux États-Unis, contre 4,2 % en novembre et 14,8 % au sommet de la pandémie. Le pays continue néanmoins de faire face à d’importants besoins de main-d’œuvre avec des millions d’emplois vacants, signe de ce que l’on appelle désormais la Great Resignation.
En effet, le choc de la pandémie et les stimulus checks envoyés aux Américains dans le besoin ont remis en question les conditions de travail aux États-Unis, associées à de minces rémunérations. Certains préfèrent aussi simplement le modèle du télétravail, puisque 54 % des Américains interrogés dans un sondage de ZipRecruiter déclaraient préférer un travail à distance.
18 janvier
Microsoft annonçait l’acquisition du géant du jeu vidéo Activision Blizzard (créateur de la saga Call of Duty, World of Warcraft ou encore Candy Crush) pour près de 70 milliards de dollars, soit la plus grande acquisition du groupe, puisqu’équivalente au montant de ses cinq derniers rachats. C’est le plus gros rachat dans l’histoire du jeu vidéo.
Au-delà du fait de pouvoir désormais ajouter l’ensemble des titres d’Activision Blizzard à son abonnement Xbox Game Pass, Microsoft a pour ambition de s’affirmer dans le monde virtuel du metaverse. Le dirigeant de Xbox Game Studio, Phil Spencer, a récemment déclaré que l’accès au metaverse se fera certainement selon lui par les jeux vidéo, et notamment par des titres open-world existants comme Minecraft.
20 janvier
Cette date marque le premier anniversaire du mandat du Président américain Joe Biden. Quels sont ses plus grands accomplissements depuis ? Biden a débuté son mandat en rejoignant les accords de Paris sur le climat (desquels Donald Trump avait fait sortir le pays). Il a notamment pour objectif de diviser par deux les émissions du pays d’ici 2030 (celles-ci étaient néanmoins en hausse de 6,2 % l’année dernière avec la réouverture des centrales à charbon). Le 46e Président américain n’a pas hésité à faire le choix d’une relance forte, avec un plan de relance d’urgence de 1 900 milliards de dollars, suivi d’un programme de rénovation des infrastructures nationales d’un montant de 1 200 milliards de dollars.
Le début du mandat de Biden coïncide aussi avec la récupération du marché du travail, avec un taux de chômage tombant à 3,9 % (contre 14,8 % au sommet de la pandémie). L’inflation devient également une réelle préoccupation pour le président, avec un taux d’inflation de 7 % en décembre dernier pour une hausse de seulement 2,6 % des salaires médians.
La cote de popularité du Président Joe Biden est actuellement de 40 %. Celle de Barack Obama s’élevait à 49 % à la même période, celle de Donald Trump à environ 39 %.
31 janvier
Sony, grand rival de Microsoft sur le marché des consoles de jeux vidéo, rachète à son tour un studio de production. Il s’agit de Bungie – auteur de la saga Halo notamment – pour 3,6 milliards de dollars. Au-delà d’une réponse directe au rachat d’Activision Blizzard par Microsoft et d’un élargissement du catalogue proposé par Sony, il est à nouveau possible d’y voir une ambition du groupe de préparer son entrée dans le metaverse.
