Cette épreuve d’eco droit a été conçue par ECRICOME et dure 4h. La partie « Economie » (1h30) est composée de deux parties : un questionnement synthétique sous forme de QCM (40% de la note) et une réflexion argumentée (60% de la note). La partie « Droit » (2h30) est composée de trois parties : la résolution d’un cas pratique, l’analyse d’un arrêt ou d’un contrat et une question d’actualité juridique.

Jusqu’en 2016, ICN BS, KEDGE et NEOMA utilisent cette épreuve. Suite à la sortie d’ICN, seules KEDGE et NEOMA utilisent cette épreuve. A partir de 2020, EM Strasbourg et Rennes SB utiliseront également cette épreuve.

Economie : QCM et réflexion argumentée

Le sujet d’économie commençait par un QCM de 20 questions. Les sujets abordés le taux d’emploi, le PIB de la Chine, la Théorie de l’emploi et de la monnaie de Keynes, la théorie du marché contestable de Baumol, Panzar et Willig, le déficit budgétaire de la France selon le critère de Maastricht, la dette publique de la France, de la compétitivité d’une entreprise, des externalités positives et négatives, de la concurrence dans l’Union Européenne, de la théorie de la segmentation du marché du travail, des mesures protectionnistes, du budget de l’Union Européenne, de l’économie de la connaissance, du rôle de la BCE, des facteurs de croissance, du rôle de la redistribution, de l’évolution du financement depuis la libéralisation des marchés financiers,  du FOREX et de l’Autorité des Marchés Financiers.

Pour la deuxième partie, le candidat devait analyser le phénomène suivant : « Depuis plusieurs années, les délocalisations font l’objet de nombreux débats et suscitent l’inquiétude de l’opinion publique. Récemment quelques entreprises ont choisi de se relocaliser ».

Droit : cas pratique, analyse d’arrêt et question d’actualité juridique

Dans un deuxième temps, le sujet de droit commençait avec la résolution d’un cas pratique. Il s’agissait de résoudre quelques problèmes juridiques pour la SARL Saramon. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans la confection et la mise en conserve de produits régionaux. Le chef d’entreprise découvre des produits de piètre qualité mais dont l’emballage est très ressemblant avec les siens. Pensant que ces produits sont à l’origine d’une diminution de son chiffre d’affaires, il souhaite intenter une action en justice. Le candidat devait déterminer sur quels fondements juridiques il va pouvoir agir et auprès de quelle juridiction.

Il fallait ensuite analyser un arrêt de la Cour de cassation qui provenait de la chambre sociale qui fait suite à un licenciement contesté par l’employée. Après avoir identifié le syllogisme afin d’expliquer la décision de la Cour de cassation, il fallait également répondre à la question : « Peut-on considérer que la Cour de cassation s’est adaptée aux faits sociaux ? ».

Enfin, le sujet de droit se terminait par une question d’actualité juridique reprenant le thème de la veille juridique. Pour rappel, le thème 2011 était : « Le droit et les faits : questions liées à la qualification juridique et à l’adaptation des règles de droit en fonction de l’évolution des faits sociaux ». Il s’agissait de montrer les impacts de l’évolution des faits sociaux sur le droit de l’entreprise.

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